Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), Youssouf Bathily et le directeur général du Commerce extérieur de l’Algérie, Said Djellab, ont signé, dimanche, lors de la journée dédiée à l’Algérie (invitée d’honneur de la FEBAK), un projet de protocole portant création du Conseil d’affaires algéro-malien, une structurel ayant pour but de booster les échanges commerciaux entre les deux pays. La cérémonie symbolique de paraphe de la convention a lieu au Parc des expositions, en présence des ministres malien et algérien du Commerce, respectivement Abdel Karim Konaté et Mohamed Benmeradi.
«L’accord qui vient d’être signé, contribuera à renverser la tendance et sera mutuellement bénéfique s’il est judicieusement exploité par les parties», a prédit le ministre Konaté avant de préciser que le choix de l’Algérie comme invitée d’honneur se justifie par la faiblesse des échanges commerciaux entre nos deux pays, malgré l’excellence des relations politiques et le potentiel des deux pays. A titre d’illustration, «les exportations du Mali vers l’Algérie en 2011 représentaient 0,15 % des exportations totales du Mali pour une valeur de près de 6,2 milliards de Fcfa. En 2015, elles sont tombées à 0,2 % pour une valeur d’environ 2,5 milliards de Fcfa», a-t-il déploré.
Intervenant à son tour, le ministre algérien Mohamed Benmeradi a rappelé l’urgence de faire face aux enjeux de la mondialisation, en saisissant les nouvelles opportunités offertes pour éviter de subir notre environnement.
A ce titre, « l’immense potentialité des deux côtés doit être exploitée de manière rationnelle pour un avenir meilleur au bénéfice de nos populations et générations successives», a-t-il interpelé. A cet effet, M. Benmeradi a indiqué qu’il importait de développer considérablement le partenariat qui favorisera, à long et moyen termes, «le développement de nos exportations et la promotion de nos produits sur le reste des marchés». Il a été identifié, dans cette optique et pour la circonstance, des domaines d’activités comme l’agriculture, l’agro-industrie, le pharmaceutique, l’électronique, la mécanique, l’habillement, les énergies renouvelables, la construction, a informé le ministre algérien.
Une présentation sur des opportunités d’affaires, de l’environnement des affaires, des potentiels et potentialités qu’offrent le Mali et l’Algérie a mis fin à la cérémonie d’ouverture de la «Journée Algérie». Devrait immédiatement commencer les rencontre B to B entre hommes d’affaires maliens et algériens.
C. M. T.
Source: Essor