Le pourcentage des recommandations du Vérificateur général appliquées ou ayant donné lieu à des progrès satisfaisants est de 75 %.
Des actions intéressantes déployées par le Bureau du Vérificateur général afin de donner suite aux recommandations sont mises en lumière, tout comme un certain nombre d’actions qui n’ont pas été réalisées ou des défis que la Mairie de la Commune II du district de Bamako doit encore relever pour appliquer les recommandations. Ces commentaires découlent de l’analyse de l’état d’avancement de la structure contrôlée Le pourcentage des recommandations formulées par le Bureau du vérificateur général (BVG) qui ont fait l’objet d’une mise en application par la réalisation de plans d’action soumis par les unités d’affaires est un indicateur
essentiel pour s’assurer que les services corrigent les situations observées lors de ces audits.
C’est donc un total de 16 recommandations formulées en 2019 qui devaient être mises en application. A l’analyse, se dégage un pourcentage fort élevé de l’application des recommandations ou ayant donné lieu à des progrès satisfaisants. 75%des lacunes relevées ont été corrigées : la Mairie tient un registre de demande de parcelles, a soumis à la délibération du Conseil communal les recrutements d’agents, remboursé la somme due à l’Etat sur les frais d’édilité, les documents de la comptabilité matière sont tenus par ses services » et nul « fractionnement de dépenses ». Autres améliorations à son actif, « les régisseurs des centres secondaires ont remboursé l’intégralité des sommes manquantes ».
Toutefois, elle ne s’est pas totalement départie de certaines pratiques, notamment le fait de ne pas prévoir dans tous les contrats de marché des dispositions sur les retards de livraison. Les bénéficiaires de ces marchés ne signent pas automatiquement les attestations de service fait et les procès-verbaux de réception.
Ces derniers mauvais plis pris dans la gestion n’effacent point les efforts accomplis et qui place désormais la Mairie de la Commune II sur une bonne trajectoire.
Ibrahim Yattara
Source : L’Informateur