Chanceuse ou ruineuse ? Assan a essuyé son charme avec succès sur les hommes. En moins de neuf ans, elle a réussi l’exploit de se taper sept maris, tous vivants au jour d’aujourd’hui. Certains n’osent plus entendre parler d’elle, a fortiori l’approcher d’autres rivalisent d’ardeur pour le faire revenir. On assiste à un ballet incessant devant la porte de sa maison. Les vestes et cravates défient les boubous brodés, les mocassins rivalisent avec les nu-pieds et les babouches, les voitures rutilantes chassent les routières.
De l’avis d’Ibrahim, un de ses ex- maris, le voisinage n’a pas été d’un grand secours. Assan est dépeinte sous des traits élogieux, même s’il admet que son attirance physique pèse plus lourd que toute autre considération dans certains cas. Lui a choisi de passer définitivement une croix sur son ex et souhaité qu’elle trouve tout le bonheur désiré auprès d’un autre.
A propos, un prétendant sérieux s’est déjà manifesté, moins de quatre mois seulement après le dernier divorce. La jeune femme ne jure que par son nom, l’affabulant de tous les qualificatifs dignes d’un conte de fées. Les pronostics sont ouverts à Niamanan. Des dates sont fixées, les détails des réjouissances et l’enveloppe globale sont dégagés. D’où est-ce que les parieurs tirent toutes ces précisions ?
De toutes les façons, elle n’a pas fini d’étonner. Beaucoup avaient spéculé sur ses chances jugées très minces de contracter un nouveau mariage, voilà que la suite des événements se charge d’apporter le démenti le plus cinglant. Presque, disons-le tout de suite. Le mariage n’a pas encore lieu. Attendons donc de voir.
Source : L’Informateur