Les rideaux ont été tirés, le mercredi 1er novembre, à l’hôtel Radisson Blu, sur l’atelier national de renforcement des capacités des membres du Comité national de coordination de lutte contre la traite des personnes. La cérémonie d’ouverture de l’atelier était placée le lundi dernier sous la présidence du représentant du ministre de la Justice, Mathieu Traoré.
C’était également en présence de la représentante de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc), Mme Henna Mustonen, du représentant du l’Union européenne, Julien Bouzon. Sans oublier le représentant du Haut-commissaire des Nations unies aux Droits de l’Homme et le chef de la Division Droit de l’Homme de la Minusma, Guillaume Ngefa.
Cet atelier a réuni pendant trois jours tous les membres du Comité de coordination en vue de pouvoir assurer une pleine efficacité dans la coordination des actions. Il visait non seulement à améliorer les capacités des membres du Comité national de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants, mais aussi à faire des consultations visant à définir les meilleures modalités d’opérationnalisation du comité tout en tenant compte du contexte malien.
En effet, cet atelier fait suite à la sollicitation de l’appui technique du gouvernement malien auprès de l’Onudc pour apporter une réponse adéquate à la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants au Mali.
Selon la représentante de l’Onudc, Henna Mustonen, la traite des personnes et le trafic illicite des migrants exigent une réponse multipartite. Elle a réitéré l’engagement de l’Onudc à accompagner le gouvernement malien dans l’élaboration de réponses efficaces aux crimes de la traite des personnes et du trafic illicite de migrants.
Pour sa part, le représentant du ministre de la Justice, Mathieu Traoré, a rappelé que l’adoption du plan d’action triennal 2015-2017 et sa mise en œuvre ont révélé des insuffisances. Malgré les efforts financiers considérables fournis par le gouvernement, dit-il, l’application du plan d’action n’est malheureusement ni effective, ni efficace.
À l’en croire, conscient de cet état de fait que le ministre de la Justice a sollicité l’appui technique de l’Onudc pour le renforcement de capacités des membres du comité. Mathieu Traoré n’a pas manqué de remercier les partenaires techniques et financiers que sont l’UE, la République fédérale d’Allemagne et le Royaume des Pays-Bas pour leur contribution à la réalisation de cette activité.
Après la clôture de l’atelier, le président du Comité national de lutte contre la traite des personnes, Boubacar Touré, a animé un point de presse au ministère de la Justice, pour expliquer le concept de la traite des personnes.
Diango COULIBALY
Le Reporter