Le Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du logement social, Hama Ould Sidi Mohamed Arbi, a effectué une descente de terrain sur le site des logements sociaux de N’Tabacoro. Il a été reçu par les responsables d’entreprises de construction de la zone. Le Président Directeur général (PDG) du Groupe d’Entreprise de Construction Immobilière (GECI), Cheick Kéita, a dressé le point de son entrevu avec le ministre et ses hommes, concernant leur domaine d’intervention. Nos impressions, a-t-il dit, sont grandes. On a été comblé par rapport à son arrivée sur notre site. Car, ajoute Cheick Kéita, quand le ministre est arrivé, il a pu connaitre nos problèmes.
Les problèmes auxquels nous sommes confrontés et qu’on a évoqué au ministre, indique le PDG du GECI, sont nombreux. L’on note l’acquisition du terrain qui nous pose des difficultés. Après le terrain qui était un peu inondé, il fallait trouver des solutions pour faire des études supplémentaires. Tout ceci nous a handicapés. Après avoir nous écouté avec attention, dit Keita, le ministre a rassuré de prendre des dispositions pour trouver une solution aux problèmes.
Notre entreprise, dit Cheik Kéita, a un contrat de 1000 logements à réaliser. Sur les 1000 logements, précise Cheick, on a mis en phase 223 logements, après 227 logements, ensuite 500 logements. C’est la première phase explique le PDG Kéita du GECI qui a commencé. Comme elle a débuté avec beaucoup de difficulté sur le terrain ici. Le terrain était occupé, et il fallait dégager les gens, c’est une zone marquagée, il fallait faire des études. Après toutes ces études, dit-il, il fallait trouver un avenant. Et cet avenant à tarder à venir. Mais cela ne nous a pas empêché de commencer à travailler. Nous avons travaillé, car la Banque Of Africa nous a financés à hauteur de plus de 60 milliards pour la réalisation de ce projet. Mais la lenteur administrative qui est d’ordre générale nous a un peut fatiguer. Ce qui fait qu’on a pris trop de temps. Mais elle en train de régler petit à petit. A ce jour, a appuyé le PDG du GECI, nous sommes à un taux de réalisation de 80%.
Les réponses concrètes que le ministre a donné à nos doléances, a dit Cheick Kéita, sont entre autres d’amener les documents pour que soit dégager une situation après lecture. On se réjouit de cela. En plus de cela, il a donné des instructions à ses hommes de noter nos soucis pour qu’au retour au bureau analyse claire soit faite pour que l’ensemble des problèmes qui ont été expliqué puisse être prise en charge. Nous construisons 118 F5, 74 F4, 31 en F3 (pour la première phase). Le reste c’est des 500 et 223 de type F3 et F4 qui vont être réalisés.
Avec la lenteur administrative, le délai de réalisation a été épuisé. On a déjà livré une partie qui a été attribué même, dans ces quelques jours, on va livrer une autre partie. Bref, au fur et à mesure que nos situations sont décantées par l’administration, nous aussi, nous progressons. Car, dit-il, la Banque aussi regarde l’administration qui paie et nous on construit. Ce sont ces trucs qui nous bloquent un peu. Le délai, on ne peut pas le donner. Mais on pense qu’avec ce ministre qui est un technicien à la matière, on espère que les voir les choses bougées. Pour vite, il faut l’accompagnement du gouvernement sans faille qui a un peu manqué. Car les banques, il faudra les rassurer, c’est l’administration qui est derrière nous car c’est notre acquéreur principal. L’ensemble du programme fait 20000 logements. Le besoin annuel est de 440000 logements. Il Ils doivent être bâti sur 1000 hectares.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain