Des zones entières continuent d’échapper au contrôle des forces françaises.
C’est la principale opération extérieure dans laquelle sont actuellement engagées les armées françaises – 4500 hommes déployés depuis août 2014 dans cinq pays de la bande sahélo-saharienne (BSS), la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad. L’opération «Barkhane» ressemble surtout à une équation impossible. Rester est un défi, partir serait une catastrophe. Le chef d’état-major des armées, le général François Lecointre, tout en affichant un volontarisme de rigueur, ne disait pas autre chose, jeudi sur la chaîne Cnews, en estimant que, sans «Barkhane», les pays du Sahel s’effondreraient «sur eux-mêmes» et que le terrorisme «s’y développerait de façon incontrôlée». Avec ensuite des menaces pour la France et l’Europe ainsi que des «phénomènes de migration absolument phénoménaux», avertissait le CEMA.
En janvier 2013, l’offensive des groupes armés terroristes (GAT) sur Bamako, la capitale du Mali, a été stoppée par l’opération «Serval». Plusieurs centaines de djihadistes ont été …
Source: Le Figaro