L’insécurité est un fléau grandissant de nos jours en commune II du district de Bamako. Située sous le pied de la colline du point G compte onze quartiers. La commune recouvre des quartiers centraux du banditisme, du vol et du Trafic, un espace stratégique. Niaréla étant le quartier fondateur de Bamako, là l’insécurité se manifeste par des vols, le trafic et le commerce des stupéfiants. Les habitants de ce quartier déplorent l’instabilité de cet endroit à cause des cambrioleurs. Bagadadji, zone commerciale très fréquentée par la population de Bamako au Rail Da, regroupe toute une mafia de ces brigands.
Malgré la proximité du 3ème arrondissement, ce marché et son quartier voient la prolifération du commerce illicite de la drogue et une multiplication des vols, les principales infractions, selon un habitant. D jour comme nuit, les commerçants, les usagers de cette zone crient à l’insécurité. Par ailleurs, de Bozola à Quinzambougou, la consommation de drogue est devenue un fait habituel. Dans les carrés, les grins au bord des routes, les jeunes prennent toute sorte d’adduction. Dans ce quartier, plus précisément vers le terrain de Quinzambougou, des innocents sont attaqués et dépouillés de leurs biens.
D’après un commerçant il existe des carrés à ne pas franchir à certaines heures de la nuit. Selon des habitants, les patrouilles de police sont devenues rares. La zone de Bakaribougou constitue aussi un lieu d’arnaque. Un jeune raconte qu’à un moment, les scènes de banditisme étaient sans cesse. Mais le Ghetto des malfrats, la zone la plus dangereuse, selon les dires d’un transporteur, est Médina Coura, en occurrence le marché appelé Sougouni-coura. D’autres pensent aussi que Sougouni-coura abrite toute une famille de vagabonds. Cette zone, située sous la colline de Point G, connait le trafic d’armes, de drogue et des cambriolages y sont abondants.
L’insécurité est favorisée par le manque de patrouilles dans toute la commune, comme le remarque un livreur de pain. Néanmoins, ces derniers temps, la cité manifeste une diminution de vols, viols et d’homicides. Ce fait semble lié à la révolte de la population qui se donne le droit de juger et de condamner les voleurs à être brûlés vifs. Une question inquiète la population : les Arabes et les Pakistanais vendeurs de téléphone sont très nombreux dans les toutes rues.
En somme, on constate que la quiétude d’antan n’existe plus, avec son air paisible dans la plupart des quartiers de la commune II. Cela semble dépasser les moyens des policiers.
Jiadala Alkassoum MAIGA (stagiaire)
Source: La lettre du Mali