Les responsables du Syndicat national des banques, assurances, et établissements financiers du Mali (SYNABEF) ont animé un point de presse, ce mardi 27 avril, à leur siège à Sébénicoro. C’est le secrétaire général, Hamadoun BAH qui était le conférencier en présence de ses membres du bureau.
L’objectif de la rencontre avec les hommes de médias, selon les organisateurs, était d’informer l’opinion nationale et internationale sur le licenciement abusif de KANE Djénéba SALL à la BDM-Sa
Hamadoun BAH, dans ses explications, a informé que le Directeur général de la BDM-SA, Bréhima Amadou HAIDARA et également Président de l’APBEF, voulait abusivement licencier KANE Djénéba SALL à la BDM.
Selon le secrétaire général du SYNABEF, le directeur général de la BDM-Sa pense qu’avec son comité dans la poche, il peut tout se permettre, licencier qui il veut sans raison, muter et dégrader des syndicalistes, membres du bureau SYNABEF à volonté, piétiner et continuer à exploiter les prestataires de service mis à la disposition de son bureau de placement comme il veut.
Après l’affaire de Fatoumata SANGHO, selon le conférencier, le DG de la BDM-Sa veut s’en prendre à une autre dame du nom de KANE Djénéba SALL. Il a fait savoir que cette dame était en état de grossesse et devrait commencer ses congés de maternité le 1er décembre 2019. Mais, a-t-il rappelé, la BDM l’a obligé à rester 10 jours de plus.
Selon M. BAH, elle a pris soin de faire tous ses arrêtés de compte le 29 novembre 2019 avec sa directrice adjointe, conformément à la procédure de passation.
Cependant, l’ayant obligé à dépasser son délai, dans la semaine qui suit, elle a subi un accident et a été conduite d’urgence à la Clinique Pasteur. Elle y a subi une opération d’urgence pour sauver son bébé.
Aux dires du secrétaire général du SYNABEF, c’est dans son lit de convalescence que le contrôle est passé récupérer les clés de son service. Sans présence d’huissier de justice, encore moins de la directrice adjointe de l’agence de KANE Djénéba SALL, le contrôle a ouvert le coffre pour soi-disant constater un manquant de plus de 40 millions.
Selon lui, cette affaire de 40 millions est restée une lettre morte, puisque les arguments étaient infondés. Il a fallu chercher et trouver d’autres moyens contre la dame Djeneba SALL, selon le responsable du SYNABEF.
Contrairement à ses collègues, selon le syndicat, la dame KANE Djeneba SALL ne percevait aucune prime de la BDM. Alors que le directeur général de la BDM, Bréhima Amadou HAIDARA et son clan se procurent des primes pour la simple organisation d’un CA de 10 millions à 100 millions selon les affinités.
Enfin, le secrétaire général du SYNABEF a déploré que le comité syndical de la BDM soit favorable au licenciement de son agent. Il a informé que désormais le SYNABEF s’occuperait directement des problèmes de ses camarades de la BDM. Car, selon lui, le syndicat n’a d’autres missions que de défendre les intérêts de ses militants.
Par SABA BALLO
Source : INFO-MATIN