Le groupe État islamique a revendiqué une attaque au cours de laquelle 16 soldats maliens auraient été tués dans la région de Ménaka (nord-est) la semaine passée.
Le groupe État islamique a revendiqué une attaque au cours de laquelle 16 soldats maliens auraient été tués dans la région de Ménaka (nord-est) la semaine passée. Les autorités maliennes dominées par les militaires, au pouvoir depuis 2020, gardent le silence depuis le 3 août dernier.
L’EI indique sur son organe de propagande Amaq que ses combattants ont tendu ce jour-là un guet-apens à un convoi de l’armée malienne roulant en direction du Niger. Seize soldats auraient été tués et des dizaines d’autres blessés au cours d’environ une heure de combat.
Les djihadistes ont incendié trois véhicules, et en ont saisi quatre autres. Ils auraient également récupéré des munitions, des armes et des lance-roquettes.
Le Mali est en proie depuis 2012 à une crise sécuritaire profonde partie du nord et qui s’est propagée au centre du pays ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger. La région de Ménaka est le théâtre depuis plusieurs mois d’une poussée de l’État islamique au grand Sahara. Les attaques du groupe auraient fait, selon un récent rapport de Human Rights Watch, des «centaines» de morts et contraint des milliers de personnes à fuir la zone depuis le début de l’année.
Source : tdg