« La démission du président de la République ou rien » ne semble plus être la démarche du M5-RFP. Il semble mettre cette doléance au second plan suite à de nombreuses médiations précisément celle internationale. Mais il soumettra, selon une source crédible, d’autres propositions de sortie de crise au Président IBK.
En effet, les membres du comité stratégique du M5-RFP ont, au cours d’une réunion tenue au siège de la CMAS, élaboré un document de propositions de sortie de crise sociopolitique que traverse le Mali. C’est en tout cas ce que nous a confié une source crédible au sein du M5-RFP. Ledit document contient, nous informe ce membre du mouvement contestataire, des propositions de sortie de crise en huit (8) points. « Nous avons produit un document de propositions en huit (8) points si je ne me trompe pas », a-t-il rapporté. La dissolution de l’Assemblée nationale, celle de la Cour constitutionnelle, la nomination d’un Premier ministre avec plein pouvoir font partie des propositions du M5, selon notre interlocuteur. Ledit document, nous informe-t-on, après l’avoir présenté à l’imam Mahmoud Dicko hier, à la presse cet après-midi, sera soumis au président de la République. « Nous allons présenter le document à l’imam aujourd’hui (mardi) à midi. Et demain, nous allons faire une conférence de presse pour informer l’opinion nationale et internationale de nos propositions de sortie de crise », nous confie notre source au M5.
Une semaine donnée à IBK pour appliquer les propositions du M5
Selon notre interlocuteur, le président de la République aura juste une semaine pour appliquer ces propositions. S’il ne le fait pas, notre source nous informe que le M5-RFP reviendra à son objectif principal : la démission du chef de l’État et de tout son régime. « Si, dans une semaine, ces propositions ne sont pas prises en compte, nous allons revenir à notre objectif principal : la démission du président avec tout son régime. Et les manifestations vont se reprendre », apprend-t -on de ce membre du M5-RFP avec qui nous avons échangé au téléphone.
Concernant la démission du président de la République, notre interlocuteur affirme qu’elle a été mise au second plan suite à des sollicitations de la communauté internationale. Il précise que cet objectif n’a pas été abandonné.
Boureima Guindo
Source: Journal le Pays- Mali