La CEDEAO exprime son mécontentement face aux violences sexistes. Dans une Déclaration publiée en début de semaine, la commission dit avoir remarqué l’accroissement des cas d’agressions sexuelles chez les enfants. Cet acte va à l’encontre des textes juridiques internationaux et régionaux, en particulier de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Convention des Nations Unies sur les droits de l’Enfant, la Charte africaine des droits de l’Homme et du peuple, la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, le Protocole de la CEDEAO relatif à la Démocratie et à la bonne gouvernance ainsi que la politique de la CEDEAO relative à l’Enfant.
La CEDEAO se préoccupe du droit de l’ensemble de ses citoyens, plus particulièrement de celui des enfants, précise-t-on dans ladite Déclaration. C’est dans ce cadre qu’elle lance un appel aux États membres, aux chefs traditionnels et aux leaders d’opinion, de sensibiliser et de prendre des mesures urgentes pour freiner toute violence de caractère sexuel vis-à-vis des enfants. Elle recommande également de mettre en place des dispositifs d’appel à secours comme les numéros verts, pour permettre à toute personne de signaler des cas d’agression sexiste envers des enfants ou des femmes.
Pour réussir à vaincre ce fléau, la CEDEAO interpelle également les acteurs locaux, nationaux et internationaux, plus précisément les représentants de la société civile et du secteur privé, à venir en aide aux États membres pour mettre fin aux violences sexistes, dont souffrent les enfants des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Sira Niakaté, stagiaire
Source: Journal le Pays- Mali