Tout ce qui se racontait dans les médias français, genre Mediapart et le Monde, ne visait que la seule personne du président, cet homme qu’on tentait de ternir chaque fois que l’honneur et la dignité du Mali étaient en jeu.
Les supposées affaires qui ont entouré l’achat d’un aéronef et des équipements militaires, ont fait leur temps, c’est vrai qu’elles ont aussi en leur temps, fortement manipulé l’opinion publique malienne, laquelle, croyant en la France, et ses médias, s’était fortement laissé aller au point d’en avoir voulu au président IBK. Mais, avec le temps, les coups fourrés de cette même France jusqu’alors perçue comme une sérieuse amie du Mali, les maliens ont compris, ils ont tout compris et plus rien, absolument plus rien ne viendrait encore déstabiliser notre président engagé et déterminé à ramener la paix et la stabilité dans notre pays. Le petit jeu qui consistait à distiller des informations tendant à décrédibiliser IBK dans son opinion, chaque fois que cette France a des difficultés avec lui sur tel ou tel point du dossier du nord, ou chaque fois qu’il la met en mal par des propos nationalistes et patriotiques, est terminé. Terminé pour de bon, car les maliens, fatigués de ce qui se passe dans le nord de leur pays, au vu et au su de cette même France, sont revenus à la raison. Loin d’être crédibles, ces vicieux articles de presses distillés sur le net, ne visaient que la seule personne du président du Mali. Aux yeux de la France, à travers ses médias, l’opinion publique malienne étant d’une légèreté déconcertante, il n’y a pas mille manières d’obtenir ce qu’elle désire, que de procéder directement par la déstabilisationmorale de son président. Ainsi, les maliens hachés par ce qu’ils lisent sur le net, venant des puissants médias français, se retournent contre ce dernier, avant de l’attacher pieds et mains pour le livrer.
Le coup a marché une fois, deux fois, mais pas à tous les coups quand même. Sommes-nous des idiots pour avaler tout ce qu’on nous propose ? L’éternel coup censé réussir, encore et encore, a foiré. Il a foiré pour la simple raison, qu’il a été mis sur orbite curieusement quelques jours seulement après les vérités assenées par le président IBK à Hervé Ladsous dans le feu de la signature de l’accord intervenue le 15 mai dernier. Ce jour là, la France qui est jusqu’ici fortement impliquée dans la gestion de la crise, n’a même pas daigné se faire représenter à un niveau ministériel. Juste une secrétaire d’Etat à la francophonie. Comme pour dire, que l’accord qui se signait ce jour là, n’était rien à ses yeux, parce que, la CMA, le groupe rebelle auquel appartient son chouchou, c’est-à-dire le MNLA, n’était pas à la table et que ceux – là qui se sont présentés n’étaient pas représentatifs, pire, la signature de ce document pouvait s’interpréter tel un grand succès diplomatique pour l’Algérie, chose qui n’est pas pour plaire à la grande France. Où était la puissante chaîne de télévision France 24 ? La grande cérémonie de ce vendredi là, n’a pas eu grâce à ses yeux, juste une bande filante annonçant une signature sans la CMA.
A quelque chose, malheur est bon, très bon d’ailleurs.
En réchauffant un plat censé être servi aux maliens contre IBK, Mediapart a juste ouvert les yeux des maliens, exacerbant du coup, leur nationalisme, leur patriotisme, leur volonté d’aller de l’avant, en rangs serrés derrière leur président, l’homme à abattre, ou le pays lui-même, à la tête duquel, trône un inflexible homme d’Etat. Peut-on tout le temps croire, à des articles de presses fussent-ils des cylindrées comme le journal Le Monde ou des agences de COM à la dimension de Mediapart pour déstabiliser et enchaîner un homme décidé à sauver son pays du naufrage, un pays qu’on voudrait éternellement à sa merci? Il faudrait désormais plus que tout ça pour arriver à bout
de la détermination et de l’engagement du président IBK, parce que, cet homme, ne fléchira plus, parce que cet homme, a avec lui son pays, son peuple, dans le coeur duquel, il est admirablement revenu. Plus rien ne sera comme avant, quand l’achat d’un aéronef, un acte relevant d’une souveraineté nationale, a été vilainement utilisé pour le résultat que l’on sait depuis, parce que, les maliens sont désormais debout et voient tout ce qui peut leur arriver, en bien comme en mal. Dieu est amour et vérité, pour cet autre coup, la cible est restée invisible, d’où son échec.
Sory de Motti
source : La Nouvelle Patrie