Une grande première dans les annales diplomatiques marocaines. L’installation du Consul Général des Iles Comores à Laâyoune a eu lieu ce 18 décembre 2019 et ce, en présence des Chefs de la diplomatie comorienne et marocaine ainsi que de plusieurs autres personnalités des deux pays.
En effet, en ce jour du 18 décembre 2019, le Chef de la diplomatie comorienne, Monsieur Souef Mohamed El Amine, a assisté aux côtés de son homologue marocain, Monsieur Nasser Bourita, à l’installation officielle du Consul Général de son pays à Laâyoune.
Aussi, le nouvellement nommé Consul Général comorien à Laâyoune, Monsieur Sayed Omar Sayed Hassan, s’est réjoui des fraternelles relations existantes entre le Maroc et l’Union des Comores tout en soulignant qu’elles remontent au tout début de l’indépendance de ce pays et qu’elle constitue un honneur pour son pays.
Cette ouverture officielle d’un Consulat Général des îles Comores, la première au niveau africain, ouvre la marche devant d’autres pays du continent et ce, en parfaite conformité avec l’esprit du 44ème Discours Royal de la Marche Verte, où le Roi du Maroc a qualifié le Sahara de « portail du Maroc » vers sa profondeur africaine.
L’ouverture du Consulat comorien s’inscrit dans le cadre des relations distinguées entre le Maroc et la République des Comores, et le choix de la ville de Laayoune montre la complète souveraineté du Maroc sur ses Provinces du Sud.
Une première à forte portée politique, sachant que la Côte d’Ivoire et la Sénégal, deux alliés historiques du Royaume du Maroc, avaient, fort symboliquement, entrepris d’ouvrir des Consulats honorifiques dans la capitale du Sahara marocain.
L’ouverture du Consulat comorien peut être considérée comme une annonce politique hautement audacieuse et intervient, il faut le préciser, après le discours fort prononcé par le Roi Mohammed VI, quand le Souverain marocain avait affirmé clairement que les Provinces du Sud marocains constituent un véritable trait d’union entre le Maroc et le reste de l’Afrique sur les plans géographique, humain et économique, soulignant par ailleurs que le Sahara constitue le portail du Maroc sur l’Afrique subsaharienne.
Un appel du Souverain marocain qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, bien d’autres pays africains s’apprêtent en effet à emboîter le pas aux Îles Comores et sceller par des gestes concrets leur reconnaissance de la marocanité du Sahara, à travers notamment l’ouverture de représentations diplomatiques.
Pour preuve, le Ministre des Affaires Etrangères de la République de Gambie envisage d’ores et déjà l’ouverture d’un Consulat à Dakhla. Et bien d’autres pays africains s’apprêtent à en faire de même et à sceller par des gestes concrets leur reconnaissance de la marocanité du Sahara à travers l’ouverture de représentations diplomatiques dans les villes sahariennes marocaines.
Quant à ce coq dansant sur une tam-tam chauffé, qu’est Brahim Ghali, il en a perdu ses plumes et est tout prêt d’être poursuivi à Tifariti par les Fennecs pour en faire un bon sandwich.
Farid Mnebhi