Les attaques se multiplient au Burundi depuis dimanche dernier. Ce mardi, Côme Harerimana, le président du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de la défense de la démocratie (Cndd-Fdd, le parti au pouvoir), dans la commune de Kanyosha, située en périphérie de Bujumbura, a été assassiné par balle, selon des informations d’Anadolu Agency.
Il a été attaqué par des hommes armés non identifié. Il a été tué sur le coup, a indiqué un administrateur de la commune. Depuisl’assassinat du général Adolphe Nshimirimana, ex-chef d’état major de la rébellion au Burundi, ce dimanche, il s’agit de la sixième victimes répertoriées au cours d’un accès de violence qui s’empare du Burundi.
L’identité des victimes brouille les pistes
Les différents assaillants ne sont pas connus et l’identité des victimes membre du camp du parti au pouvoir comme de l’opposition contribue à brouiller les pistes. Des militaires burundais putschistes avaient revendiqué, le 5 juillet dernier, les attaques notamment à la grenade qui avaient secoué le pays, ces dernières semaines.
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Dimanche soir, un habitant de la province de Bubanza a été retrouvé mort après une attaque à la grenade à son domicile. Dans la nuit de dimanche à lundi, trois policiers en faction devant le lycée municipal de Cibitoke, au nord de la capitale ont été tués au cours d’une fusillade. Lundi, une femme de 35 ans a été décapitée et sa langue coupée près de Buringa.
Le défenseur des droits de l’Homme Pierre-Claver Mbonimpa, président de l’Association burundaise pour la Protection des droits humains et des personnes détenues (APRODH ), a été blessé par balles, lundi soir. Alors qu’il regagnait son domicile de Bujumbura en voiture, des hommes armés en moto ont surgi et lui ont tiré dessus. Une balle a traversé sa mâchoire.
Source: AFrik