« Nos forces de sécurité sont confinées, l’arme au pied, Kidal échappe aujourd’hui à notre contrôle ».
Cette déclaration du président Ibrahim Boubacar Keïta, président de la république du Mali, chef suprême des armées n’est ni plus ni moins qu’ un aveu d’impuissance, impuissance en ce qui concerne le sort de Kidal.
Si IBK a été élu par la majorité du peuple, ce n’est nullement pour le voir constater ou commenter des faits. En effet, dire que « Nos forces de sécurité sont confinées, l’arme au pied, Kidal échappe aujourd’hui à notre contrôle » revient à faire un constat or ce que le peuple attend d’IBK ce n’est pas de faire un constat mais d’agir, de prendre ses responsabilités en mettant un terme au flou qui entoure la situation de Kidal et cela au nom de l’intérêt supérieur de la nation .le slogan « le Mali d’abord » serait –il un vain slogan ?
Si le premier Malien « de part son rang de chef de l’état » avoue son impuissance à prendre des décisions allant dans le sens de la préservation de l’intégrité de notre territoire national alors le peuple qui lui a fait confiance doit prendre ses responsabilités et toutes ses responsabilités.
Comment un président élu par le peuple Malien (à plus de 70% des voix) pour que le pays puisse retrouver un minimum de dignité peut, à peine élu avouer qu’il n’est pas maître de la situation alors même qu’il est question de la remise en cause d’un élément essentiel de notre pays à savoir son intégrité territoriale ?
Si pour trouver la solution à la question de Kidal IBK doit se référer à la communauté internationale dans ce cas, il n’a plus de raison de rester à la tête du Mali….Il doit également savoir que ni la France ni la communauté internationale ne pourront le mettre à l’abri d’un soulèvement populaire ou d’un autre coup d’état car trop c’est trop.
Que faire ?
Le peuple Malien (notamment les jeunes avenir de ce pays), doit adresser un ultimatum au Président IBK et exiger le déploiement effectif et immédiat de l’armée Malienne à Kidal. Le peuple doit par tout moyen pousser IBK à faire un choix entre les pressions extérieures et la pression légitime du peuple Malien qui demande simplement le respect de l’unité et de l’unicité du pays.
L’expression du peuple est indispensable Pour éclaircir le cas Kidal et il serait illusoire de compter sur nos politiques (sous pression et Préoccupés par les législatifs et les intérêts individuels)
Si nous n’agissons pas, si nous restons passifs et spectateurs comme nous l’avons été sous ATT, nous serons complices d’une situation qui aura pour conséquence la partition de la terre de nos ancêtres et il faudra dans une telle hypothèse avoir le courage d’ expliquer à nos enfants que nous avons été indignes d’être des enfants du Mali.
Ne perdons pas de vue que :
Chaque jour qui passe apporte la preuve que l’intérêt supérieur du Mali n’est pas la priorité de nos politiques sinon comment comprendre la persistance de la situation actuelle de Kidal ?comment comprendre que des soldats maliens soient cantonnés sur leur propre sol dans une ville ou ceux qui ont trahi la nation, exécuté des soldats de la république continuent à se pavaner et cela dans le silence parfait des autorités et des politiques Maliens ? Comment comprendre la timidité et le silence des politiques concernant Kidal ? Et Enfin, Comment comprendre que la décision du déploiement effectif des forces armées maliennes ne dépende pas des autorités Maliennes ?
Agissons avant qu’il ne soit trop tard