La campagne en vue des élections législatives est ouverte, dimanche 8 mars. Le premier tour est prévu le 29 mars et le second tour, le 29 avril. La nouvelle législature devrait commencer au pus tard le 2 mai.
La Cour Constitutionnelle a retenu 1.451 candidats contenus sur 547 listes, pour 147 sièges de députés. Au nombre des candidats, 1024 sont des hommes et 427, des femmes soit 29,44% respectant la norme onusienne exigée qui est de 30%. Le fichier électoral mis à jour a été audité par la CENI, par les partis politiques et des experts internationaux. Tous l’ont jugé fiable. Les électeurs répartis dans 469 centres et 22.147 bureaux sont invités à retirer leurs cartes d’électeur dès le 7 mars. Le ministre de l’Administration Territoriale a donné des assurances sur la sécurisation de ces élections.
La CENI a rappelé les consignes à respecter par les candidats. Elle a fait état de la liberté de réunion des partis politiques et des candidats, la liberté de s’organiser et de faire des cortèges dans le respect de la réglementation. Les autorités administratives déterminent les lieux d’affichage des panneaux de campagne et des affichages liés à la campagne électorale. Selon la CENI, la loi interdit, au cours de la campagne, de proférer des paroles injurieuses ou tout propos de nature à atteindre l’adversaire politique. Il y a aussi l’interdiction d’utiliser les biens et moyens de l’Etat. La loi assigne au ministre de l’Administration Territoriale, aux Autorités administratives, au ministre de la Sécurité et à la CENI, de veiller à ce que ces prescriptions soient observées. Il y a aussi l’interdiction des libéralités, des cadeaux et de tous les gadgets qu’on peut utiliser dans le cadre de la campagne. Il est interdit de faire campagne dans les lieux de culte. Toutes ces interdictions sont sanctionnées par la loi.
B.D.
Source: Canard Déchainé