Cette rencontre entre l’APBEF et le SYNABEF, tenue dans les locaux de la BNDA, visait » à rechercher les solutions possibles dans le sens de l’instauration du service minimum exceptionnel au niveau des banques et établissements financiers durant la période de grève en cours, en vue d’atténuer les désagréments de la clientèle « .
La délégation du patronat des banques et établissements financiers était conduite par le Vice-président de l’APBEF, Moustapha Adrien Sarr, par ailleurs Directeur général du Fonds de Garantie du Secteur Privé (FGSP), accompagné des Directeurs généraux d’Ecobank-Mali, de Coris Bank, de la BSIC et de la BNDA. Côté prolétariat, le Secrétaire général, Hamadoun Bah, était accompagné par le Trésorier général et le Secrétaire à la revendication.
Les deux parties, à l’unisson, ont salué cette initiative de maintenir un dialogue constructif autour des questions essentielles liées à la survie du secteur et ont convenu de certaines dispositions d’allègement de la grève qui paralyse aujourd’hui le secteur bancaire et financier.
A l’issue de cette réunion, les parties ont décidé, à compter d’hier, » l’exécution des activités de back-office, notamment les virements de salaires, la compensation des transferts et le service courrier ; l’approvisionnement régulier des guichets automatiques en billets de banque ; la réception/ramassage des fonds auprès des gros clients « .
Cependant, le document précise que les autres services bancaires resteront fermés à la clientèle sur toute l’étendue du territoire, conformément au mot d’ordre de grève. En termes clairs, les guichets ne seront pas ouverts. Le SYNABEF entend veiller, tant à Bamako que dans les régions, à ce que les banques et établissements financiers se limitent à ces services, qui ont fait l’objet d’accord.
Selon le Secrétaire général du SYNABEF, cette dérogation spéciale s’explique surtout par le fait que les travailleurs sont des salariés, donc concernés par les virements. Sinon, en la matière, le service minimum n’est pas une obligation légale pour le secteur bancaire lors d’une grève.
Y.C
Source: l’Indépendant