Ma grande motivation est certes pour l’Afrique mais d’abord pour le Mali « , a déclaré lundi Aïchata Cissé dite Chato, la candidate soutenue par l’Afrique de l’Ouest. Selon elle, le Mali a besoin d’un lobbying pour sortir de la situation qu’il vit. » J’ai envie de servir mon pays. Je suis là pour mon pays. Si je deviens président d’un parlement composé de 55 pays, qui a des rapports avec le monde entier, je peux faire quelque chose pour mon pays pour qu’il sorte enfin dans la situation dans laquelle il se trouve « a-t-elle affirmé.
Chato, membre du Conseil National de Transition (CNT) soutenue par le gouvernement sera, le 31 mai prochain, face à un candidat zimbabwéen, qui est à sa troisième candidature. L’ex-députée de Bourem bénéficie non seulement du soutien de l’Etat malien mais aussi des pays de la sous-région. Une délégation du CNT devrait même se rendre en Afrique du Sud pour battre compagne. Laquelle campagne est dirigée par le député ivoirien Aboubacar Sidiki Koné.
La candidate a dévoilé, lundi dernier, ses » 10 engagements « pour le parlement panafricain qui n’est pas un organe législatif mais est très écouté. Elle entend veiller strictement à la promotion et à l’émergence du parlement, poursuivre la ratification du protocole, rehausser l’image, créer une synergie d’actions entre le parlement panafricain et les autres organes de l’Union africaine, initier des rencontres périodes entre le bureau du panafricain et les chefs d’Etat.
Elle s’engage aussi à » renforcer et diversifier la diplomatie parlementaire, créer la confiance entre le bureau de l’organe et le staff, rétablir et améliorer les droits des députés, relire le règlement intérieur du parlement dans un bref délai et prendre en compte les préoccupations des peuples africains par la proposition des lois types et résolutions ciblées et les faire accepter par la conférence des Chefs d’Etat. «
Elle promet de s’atteler, dès les premiers mois, à la mise à jour des textes dont les insuffisances ont été constatées et à œuvrer pour que le protocole de Malabo soit ratifié pour son entrée en vigueur dans le meilleur délai. Selon elle, onze pays l’ont déjà ratifié.
Moussa Sayon CAMARA
Source: l’Indépendant