La communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO a officialisé ce 29 janvier, le retrait du Mali, du Niger et du Burkina. L’organisation qui reste ouverte au dialogue n’a pas, pour le moment, pris de décisions pouvant impacter ses rapports avec ces trois pays de l’alliance des États du Sahel.
Parmi ces mesures, figure la reconnaissance, jusqu’à nouvel ordre, des passeports et cartes d’identité nationaux portant le logo de la CÉDÉAO des ressortissants du Mali, Burkina-Faso et Niger.
L’organisation régionale instruit également à ses états membres de « continuer à accorder aux biens et services provenant des trois pays concernés, le traitement prévu » en la matière. Il s’agit « du Schéma de libéralisation des échanges et la politique d’investissement de la CÉDÉAO ».
Aussi, elle permet aux citoyens de l’AES de continuer «à jouir, jusqu’à nouvel ordre, du droit de circuler, de résider et de s’établir sans visa dans ses pays membres ».
En outre, l’organisation dit « apporter un soutien sans faille à ses fonctionnaires issus du Mali, du Niger et du Burkina Faso, dans le cadre de leurs missions pour la communauté ».
Enfin la commission de la CÉDÉAO précise que « ces dispositions restent en vigueur jusqu’à l’adoption des modalités complètes de ses relations futures avec les trois pays ». Une structure a d’ailleurs été mise en place, selon la commission, pour faciliter les discussions sur ces modalités.
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