Le Centre du Secteur Privé a abrité le 28 décembre 2017 la 8ème session du Comité de pilotage du programme de microfinance, après 7ans d’exercice, le bilan est déclaré satisfaisant par Dramane Sidibé, directeur du PMR.
La 8ème session du comité de pilotage du programme de microfinance rurale avait à l’ordre du jour : l’examen et la validation du compte rendu de la 7ème session, l’examen et l’adoption du plan de travail et du budget de 2018.
Démarré en 2010, cette 8ème session est donc le cadre pour les membres du comité de pilotage du PMR, de faire le rétrospectif du chemin parcouru en vue d’apprécier les résultats atteints et réfléchir aux voies et moyens susceptibles de pérenniser les acquis pour un meilleur achèvement du programme.
Pour le directeur du PMR, Dramane Coulibaly, après 8 ans de mise en œuvre, le PMR présente un bilan très satisfaisant allant jusqu’ à dépasser leur prévision.
Un avis partagé par le ministre de la Promotion de l’Investissement et du Secteur Privé, Koniba Sidibé qui met l’accent sur la consolidation des acquis pour gagner le défi de l’inclusion financière au bénéfice des populations les plus démunies.
Selon le ministre Sidibé, en huit ans de mis en œuvre, le PMR enregistre de bons résultats qui méritent d’être consolidés : le programme appuie 15 Institutions de Microfinance et bénéficie à 650 000 ruraux.
Sans compter qu’ à travers 9 Ong partenaires, le programme a procédé à l’animation et l’encadrement de plus de 4200 groupements démunis pour un effectif de plus de 128000 membres dont 74% de femmes, qui ont mobilisé plus de 650 000 000 F CFA d’épargne.
Des actifs auxquels s’ajoute la mise en place du fonds de crédit de plus de 3milliards de CFA dédiés aux emplois productifs en milieu rural, souligné par le ministre Sidibé.
Et comme noté par le ministre de la Promotion de l’Investissement et du Secteur Privé tout n’est pas rose au du PMR, le domaine de la microfinance reste buté à certaines dysfonctionnement (mauvaise gouvernance de certaines Institutions, non-respect des dispositions réglementaires et statutaires, défaillances des systèmes d’information et de gestion etc) toute chose qui ébranle la confiance des populations envers les Institutions de Microfinance.
La rédaction