Le communiqué conjoint, en date du 31 juillet, des gouvernements de transition du Mali et du Burkina qui soutient la tentative de coup d’État en cours au Niger viole la nouvelle constitution malienne promulguée le 22 juillet dernier.
En effet, celle-ci dispose en son article 187: ” tout coup d’État ou putsch est un crime imprescriptible contre le peuple malien”.
En vertu de cette cet article, nul ne peut soutenir un putsch, ni au Mali, ni au Niger et nulle part ailleurs.
Le PARENA invite les autorités de transition à se conformer à la constitution promulguée le 22 juillet et dont l’encre n’est encore sèche. Il encourage le gouvernement de transition à se concentrer sur la lutte contre les groupes terroristes qui continuent d’ensanglanter notre pays, et à éviter toute dispersion inutile. L’urgence, c’est libérer les localités entières et leurs populations qui ploient sous le joug des coalitions terroristes.
Enfin pour le PARENA, la restauration de l’ordre constitutionnel va de pair avec l’instauration de relations harmonieuses avec notre communauté sous-régionale qu’est la CEDEAO. Envisager de retirer le Mali de la CEDEAO ne relève pas des compétences d’un gouvernement de transition.
Bamako le 1er août 2023
Le comité directeur du PARENA
Le Challenger