Tout vient à point à qui sait attendre ? Alors que Didier Deschamps va confirmer, mercredi 8 janvier, au JT de 13H de TF1, qu’il quittera son poste de sélectionneur après la Coupe du monde en 2026, Zinédine Zidane voit, pour la première fois, la porte des Bleus s’entrouvrir.

Trois ans et demi après son départ du Real Madrid(nouvelle fenêtre), où il a remporté trois Ligues des champions consécutives entre 2016 et 2018, le légendaire numéro 10 apparaît comme le favori tout désigné pour prendre la relève de “DD”.

Candidat naturel à la succession de l’ancien capitaine de France 98, “Zizou” n’a jamais caché son envie(nouvelle fenêtre) de s’installer un jour sur le banc de l’équipe de France. “J’en ai envie, bien sûr. Je le serai, je l’espère, un jour. Quand ? Ça ne dépend pas de moi”, confiait-il dans une interview fleuve accordée à L’Équipe(nouvelle fenêtre), en juin 2022, à l’occasion de son 50ᵉ anniversaire.

Mon envie profonde est là

Zinédine Zidane, sur l’équipe de France

“Mais j’ai envie de boucler la boucle avec l’équipe de France. J’ai connu cette équipe de France en tant que joueur. Et c’est la plus belle des choses qui me soient arrivées ! Mais vraiment ! C’est le summum. Quand je dis que j’ai envie de prendre un jour l’équipe de France, je l’assume”, affirmait-il dans cet entretien de 18 pages. “Aujourd’hui, une équipe est en place. Avec ses objectifs. Mais si l’opportunité se présente ensuite, alors je serai là. Mon envie profonde est là.”

Il espérait toutefois récupérer la place de Didier Deschamps après le Mondial 2022. Avant finalement que Noël Le Graët, avec pertes et fracas, ne prolonge le bail de son poulain jusqu’en 2026. Malgré ce contretemps, Zinédine Zidane n’a jamais perdu espoir, continuant de repousser toutes les offres se présentant à lui. En particulier, celles du PSG. Installé à Madrid, où il passe du temps en famille et monitore la carrière de ses fils, il n’envisageait, selon le journal espagnol Marca(nouvelle fenêtre), qu’une alternative aux Bleus : retourner au Real Madrid. Mais, là aussi, en sachant que le poste, occupé par Carlo Ancelotti, n’est pas libre dans l’immédiat.

Diallo n’en pense que du bien

Avec la fin de l’ère Deschamps actée, et même si Thierry Henry semble être une hypothèse crédible, le Ballon d’Or 1998 peut enfin espérer réaliser son rêve. Interrogé par L’Équipe(nouvelle fenêtre) sur la probabilité de le voir accéder au banc des Bleus dans un peu plus de 18 mois, Philippe Diallo botte en touche. “Je n’entrerai pas dans ce débat. Didier a deux ans de contrat et, par respect pour lui, son staff et les joueurs, la question de sa succession ne se pose pas aujourd’hui”, affirme le président de la Fédération française de football (FFF), qui dit toutefois tout le bien qu’il pensait de “Zizou”.

“Il est l’un des monuments du football français et du football mondial. C’est lui qui a contribué à cette première étoile sur notre maillot. J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football”, salue le patron de l’instance tricolore. “J’ai vu qu’il avait eu des résultats de très grande qualité avec le Real Madrid. Il a déjà remporté le plus beau des trophées, la Ligue des champions, à plusieurs reprises. Donc, il a démontré là aussi l’étendue de son talent.”

Pour le mettre au service des Bleus, “Zizou” devra encore patienter. Mais cette fois, il sait jusqu’à quand.