A 21 jours de la tenue du Salon International de l’Industrie du Mali (SIM), le Ministre du Développement Industriel (MDI) est allé rencontrer les hommes de média le jeudi 29 mars 2018, à la Maison de la Presse. L’exercice consistait à les entretenir sur tous les actes que son département, à travers ses services centraux, est en train de poser pour une meilleure organisation de l’évènement, premier du genre Mali. Mohamed Ali Ag Ibrahim a aussi répondu aux questions liées à la problématique de l’industrialisation dans notre pays.
Pour le ministre, le Salon est une application de la vision du Président de la République sur l’accélération du développement industriel. Une vision, selon lui, non concoctée, non préparée mais viscérale qui a été déclinée à l’occasion du lancement du compte à rebours du Forum Invest In Mali, le 07 septembre 2017. Mohamed Ali Ag Ibrahim n’a pas manqué de répéter les propos d’IBK selon lesquels, « Il n’est plus acceptable que nos produits sortent sans être transformés sur place et il convient qu’ils soient transformés sur place… Si ça ne se passe pas comme cela, c’est une déperdition et cela veut dire par ailleurs que nous importons le chômage et exportons nos matières premières ».
Mohamed Ali Ag Ibrahim a informé les hommes de média que pour appliquer cette vision présidentielle, il a fallu organiser les Etats généraux de l’Industrie, un forum au cours duquel, il a été décidé de la tenue du Salon International de l’Industrie du Mali qui devra valoriser nos matières premières et faire en sorte que « l’on ait le bénéfice d’un choix, d’un invité d’honneur, la Turquie, avec lequel nous pourrons avoir un transfert de technologie, un transfert de savoir-faire ».
Cela a nécessité, selon M. Ag Ibrahim, la tenue des pré-salons dans chaque région du Mali, pour avoir l’adhésion de tous. Et dans chacune des régions, tous les opérateurs économiques et les forces vives ont été rencontrés. Il s’agit de la Chambre de Commerce et d’Industrie, du Patronat, des Conseils régionaux.
Des rencontres avec les non-industriels ayant pour intérêt de les amener à la transition économique vers l’industrie, ont été tenues. Le ministre est convaincu que notre pays peut bien réussir ce pari, car « Si nous ne transformons pas, nous allons demeurer le plus gros importateur de notre espace économique, l’UEMOA ». Ce qui n’est pas acceptable.
Gaoussou M. Traoré
Le challenger