Au terme de la rencontre, le ministre s’est dit ému des échanges, des discussions. Le Pr. Ibrahima Ikassa Maïga a indiqué qu’en venant au bureau du vérificateur général ce matin, ils sont venus dans le temple des gardiens de l’Etat; des gardiens de la bonne gouvernance. Je l’ai toujours dit en exemple, dit Ibrahima Ikassa Maïga, en termes d’autonomie, d’indépendance, d’efficacité et d’efficience axées vers le résultat, le bureau du Vérificateur est un exemple à suivre. Je l’ai toujours pris en exemple, poursuit Ibrahima Ikassa Maïga, pour dire que l’organe unique de gestion des élections dont nous rêvons peut être bâti à l’image du bureau du vérificateur général qui a fait montrer toutes ses preuves dans la préservation de l’intérêt national. Et aujourd’hui, souligne le ministre de la refondation de l’Etat, chargé des relations avec les institutions, nous savons que la mauvaise organisation des élections a toujours été le terreau de l’instabilité ou de la déstabilisation des pouvoirs politiques en place. Par ailleurs, ajoute le ministre, nous avons échangé avec le vérificateur et son équipe sur le fonctionnement que nous voyons de l’extérieur. «Nous voyons à la lecture des rapports du bureau du vérificateur général, et nous nous sommes rendus compte que c’est un véritable sacerdoce, un véritable travail de fourmi qui est exécuté ici », dit-il. D’abord, indique le Pr. Ibrahima Ikassa Maïga, à titre pédagogique, mais ensuite, à titre coercitif. Et d’ajouter :« C’est d’autres organes qui interviendront, qui doivent prendre leurs responsabilités en termes de correction administrative, en termes de correction judiciaire, de sanction. Parce que, tout agent de l’Etat est investi d’une responsabilité, mais aussi de redevabilité. C’est cela donc qui nous a conduits à venir ici. Et justement, ils le font avec maestria. Nous sommes donc venus écouter à la source, ça nous a été expliquée de belle manière et je pense qu’à la phase de la refondation de l’Etat, le bureau du vérificateur a une place de choix, a de la pédagogie à donner aux autres pour qu’ils apprennent à bien faire leur travail», conclut le Ministre Ibrahima Ikassa Maïga.
Hadama B. Fofana