« J’invite toutes les forces vives de la nation malienne à participer au dialogue national inclusif qui aura lieu le 14 décembre au palais de la culture Amadou Hampaté Bâ », a dit le président Keïta.
Ce dialogue national est très attendu par les Maliens qui y voient une occasion de discuter des problèmes qui assaillent le pays depuis 2012.
Dans son discours, le chef de l’État a tendu une nouvelle fois la main au chef de fil de l’opposition, Soumaïla Cissé et à la Coordination des Mouvements de l’Azawad, groupe armé signataire de l’Accord de paix, qui ont boycotté les phases régionales de ce dialogue. « Je souhaite que personne ne soit laissé au bord de la route au cours de ce dialogue », a affirmé Ibrahim Boubacar Keïta.
Selon lui, le dialogue national est occasion pour « tout mettre à plat et faire un diagnostic profond de la crise malienne et proposer les solutions idoines ».
Il a souhaité que les acquis des assises précédentes soient mis à profit au cours de ce dialogue.
Pour la mise en œuvre des recommandations qui seront issues du dialogue national inclusif, il a fait savoir qu’un mécanisme de suivi indépendant lui sera proposé par les organisateurs.
MDS/te/APA