Le 12 décembre 2024, sous la présidence de l’Honorable Général de Division Malick DIAW, le Conseil National de Transition (CNT), organe législatif malien, a tenu une séance plénière déterminante à la salle Djéli Baba Sissoko du Centre International de Conférences de Bamako (CICB). Cette réunion, marquée par l’examen des grands axes budgétaires de l’État pour l’année 2025, a vu la participation de nombreux membres influents, dont le Jeune économiste et membre du CNT, Dr Amadou Albert MAÏGA, Premier Secrétaire parlementaire et membre de la Commission des Finances, de l’Économie, du Plan, de la Promotion du Secteur Privé, des Industries et des Mines.

Bamada.net-Au cœur de cette séance plénière, l’adoption de la première partie du Projet de Loi de Finances (PLF) pour l’année 2025 a constitué un moment crucial. Ce budget, présenté par le Gouvernement malien, est une étape décisive dans la gestion des finances publiques et la planification économique du pays, dans un contexte national et international particulièrement complexe.

Des Prévisions Budgétaires Ambitieuses

Les prévisions de recettes budgétaires pour l’année 2025 se chiffrent à 2 648,900 milliards de FCFA, tandis que les dépenses publiques sont estimées à 3 229,886 milliards de FCFA. Ces chiffres témoignent de l’ampleur des besoins de financement pour soutenir le développement du pays, tout en assurant le financement des projets et des politiques publiques essentielles à la stabilité et à la croissance du Mali.

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Le budget prévisionnel pour 2025 reflète la volonté du gouvernement de continuer à investir dans des secteurs clés comme l’infrastructure, l’éducation, la santé, ainsi que la sécurité nationale, des priorités stratégiques pour répondre aux défis du développement dans un contexte sécuritaire fragile.

Un Déficit Budgétaire Réduit

La gestion du déficit budgétaire reste un axe majeur de cette session plénière. Le projet de loi présente un déficit budgétaire global de 580,986 milliards de FCFA, soit une réduction de 14,9 % par rapport à l’année 2024. Cette diminution, bien que modeste, témoigne de l’engagement du gouvernement à maîtriser l’endettement public et à équilibrer les finances de l’État dans un environnement économique mondial de plus en plus incertain.

Le ministre des Finances, aux côtés des membres du gouvernement, a insisté sur les efforts entrepris pour rationaliser les dépenses publiques tout en préservant les investissements nécessaires au développement des infrastructures et à la promotion de l’industrie nationale. Le Mali, dans un contexte de transition politique et de réformes profondes, cherche à améliorer la gestion de ses ressources et à réduire les gaspillages afin de faire face à un déficit structurel tout en soutenant l’économie.

Un Budget pour Stimuler l’Économie et Promouvoir le Secteur Privé

Dr Amadou Albert MAÏGA, économiste reconnu et membre influent du CNT, a souligné que ce projet de loi de finances 2025 représente une opportunité majeure pour stimuler l’économie malienne. Dans ses interventions, il a mis en avant la nécessité d’améliorer le cadre fiscal et économique pour encourager les investissements dans les secteurs stratégiques. La mise en œuvre de mesures concrètes pour soutenir les petites et moyennes entreprises (PME), notamment dans les domaines de l’industrie et des mines, constitue une priorité essentielle.

Le Mali, riche en ressources naturelles, voit dans la promotion des secteurs industriels et miniers une avenue importante pour diversifier son économie, réduire sa dépendance aux importations et créer des emplois durables pour sa jeunesse. Le budget 2025 inclut également des mesures en faveur de la transition énergétique et du développement des énergies renouvelables, des investissements qui devront être renforcés au fil des années.

Le Rôle Crucial du CNT dans la Planification Budgétaire

Le rôle du Conseil National de Transition dans la validation de ce budget est fondamental. En tant qu’organe législatif, le CNT a pour mission de contrôler et d’examiner les propositions du gouvernement afin d’assurer une gestion transparente et rigoureuse des finances publiques. Cette séance plénière a permis aux membres de débattre en profondeur des prévisions de recettes et de dépenses, tout en veillant à ce que le projet de budget soit en adéquation avec les priorités du peuple malien.

Le général Malick DIAW, président du CNT, a insisté sur l’importance de l’unité nationale et de la collaboration entre toutes les forces vives de la nation pour surmonter les défis économiques actuels et construire un avenir prospère pour les générations futures. Le budget de l’État pour 2025 devra être un levier pour concrétiser cette vision.

Conclusion : Un Budget pour la Stabilité et la Croissance

Le budget de l’État pour 2025, tel qu’adopté par le Conseil National de Transition, marque une étape importante dans la gestion des finances publiques du Mali. Bien que le déficit demeure une question sensible, l’optimisation des dépenses et l’accroissement des recettes, notamment via la diversification économique et la promotion du secteur privé, sont des objectifs de taille qui devraient permettre au Mali de surmonter les turbulences économiques tout en continuant à avancer vers son développement.

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Le travail législatif du CNT, sous la direction du Président Malick DIAW et la contribution active de ses membres comme le Dr Amadou Albert MAÏGA, montre l’engagement du Mali à poursuivre sa marche vers un développement durable et inclusif, dans le respect de ses priorités économiques et sociales.

Avec une gestion rigoureuse et une politique économique bien orientée, le Mali pourrait ainsi espérer voir les fruits de ces efforts dans les années à venir, avec une économie plus robuste et une société plus stable.

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Moussa Keita

Source: Bamada.net