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Le camp de Kati dans les nuages

Depuis plus d’un mois que le président Ibrahim Boubacar Keita a été chassé du pouvoir par les militaires nichés à Kati, aucune perspective ne se dégage pour le nouveau Mali tant désiré. Depuis peu, si les débats se focalisent sur qui est apte à diriger la transition et qui ne l’est pas, les pronostics sont nettement favorables aux hommes en Kaki. Après trois décennies de fausses promesses et de tripatouillages électoraux, l’homme politique, le civil semble perdu tout son crédit aux yeux du commun des Maliens qui porte sa préférence à un civil intellectuel sorti de la Sorbonne ou de la Nasa. Sur le débat qui enflamme les réseaux sociaux, nous vous proposons votre facebookan du jour !

 

Aguibou Bouare : PRÉJUGÉS D’INCAPACITÉ CIVILE CONTRE PRÉSOMPTION DE COMPÉTENCE MILITAIRE.
TOUT COMME L’HABIT FAIT LE MOINE, L’UNIFORME FAIT LA VERTU.
DANS L’ABSOLU, AUCUNE PERSONNALITÉ CIVILE CAPABLE, ET TOUTE PORTEUR D’UNIFORME APTE ET COMPÉTENT !
VOILÀ OÙ NOUS EN SOMMES !
DIEU PRÉSERVE NOTRE PATRIE !

Sedey Ag Soueloum : Dans une démocratie, les militaires sont dans les casernes ou au front, ils ont opté pour ça. La gestion du pays appartient aux cadres politiques et de la société civile. Toutefois, si les cadres politiques ou de la société civile conviennent qu’un militaire est plus capable de gérer la Transition, qu’ils le disent publiquement et désignent ce militaire. Dans tous les cas, le CNSP a intérêt à sortir par la grande porte.

Aguibou Bouare : Sedey Ag Soueloum, cher ami, pas d’alternative à la soumission de l’autorité militaire à l’autorité civile. Il y va du respect des principes DÉMOCRATIQUES communément acceptés.

Amadou Oumar Diallo : President Aguibou Bouare, tu as tout dit !
On patauge entre vide constitutionnel et ordre constitutionnel ! Malheureusement, l’horizon ne s’éclaircit pas sur les monts mandinga ! Kati camp nage dans les nuages.

Aboubacar Sidick Fomba : évitons la surenchère politique et avançons pour un Mali nouveau.
À partir du moment où les missions de la transition sont claires, la feuille de route est bien définie, le chronogramme bien établi le choix pour le président et le premier ne souffre d’aucune ambiguïté.
Ce choix pour la présidence n’a aucun rapport avec une personne expérimentée ou non, ou bien de l’obtention d’un agrégat en politique, nous avons tout simplement besoin d’une personne loyale, patriote et intègre.
Aussi pour la primature technocrate ou non nous avons besoin d’une personnalité responsable, respectable, loyale, patriote et intègre.
C’est le choix des ministres qui doit respecter certains critères.
Donc, laissons-nous respirer, nous n’avons pas besoin d’une expérience et Sachant que ces expériences ont contribué à enfoncer le Mali.
Pour cette transition il s’agit de mettre en exécution la feuille de route, les axes et de respecter le chronogramme, il ne s’agit pas pour le président choisi d’inventer un programme ou un projet de société.
Je demande au CNSP de diligenter et se faire retarder par la surenchère politique.

Chodi Ag : Je persiste et je signe :
Le nouveau Mali doit commencer par assurer l’intégrité territoriale du pays, le reste c’est du bouhaha.
La fête du 22 septembre doit être suspendue, on ne fête pas l’indépendance d’un pays dont les 2/3 sont sous occupations.
Fêter le 22 septembre à l’état actuel du pays c’est comme la fête du 6 avril du Mnla.

Fahad Ag Almahmoud : j’espère que nos jeunes colonels ne chercheront pas à faire du neuf avec de l’ancien ! On vous attend là où le Mali est humilié.

Issa Maiga : En tout cas, il faut qu’ils comprennent que le nouveau Mali commence par la justice et l’intégrité du territoire.

Ibrahim Diarra : Quand les militaires veulent garder le pouvoir, vous dites non, après quand ils veulent donner vous dites que vous espérez qu’ils ne vont pas faire du neuf avec du vieux. Soyons réalistes. Le M5 fait pression pas pour du neuf, mais pour que eux-mêmes viennent.

Mossa De Gossi Bohanta : Ibrahim Diarra, donc il n’y a d’hommes que dans le clan des militaires ou du M5 ? Mais appel à un Malien non politique comme le Burkina l’avait fait en 2014 après Blaise Compaoré, c’est un Kafando qui a été sollicité pour diriger la transition. Ayez vraiment le Mali dans vos cœurs et non dans vos poches, soyons honnêtes envers nous-mêmes.

Sagaba Konaté : Nous voulons du changement, cela ne doit pas se faire avec ceux qui ont échoué.

Mossa De Gossi Bohanta : Le Luxe présidentiel ne s’offre pas, ça s’arrache de force certes, une autre insurrection populaire.

Sambou Sissoko : Depuis 60 ans (en 1968, 1991, 2012, 2020,…) c’est le même cycle (CRCRPN).
1- Crise économique (récession) ;
2- Revendications socio-corporatistes ;
3- Crispation politique et diabolisation du régime ;
4- Renversement du régime ;
5- Période de transition ;
6- Nouveau régime politique ;
7- Crise économique.
Jusqu’à quand, nous allons nous maintenir dans ce cycle ?

Demba Keita : Jusqu’à ce que il y aura un Malien qui mettre le Mali au-dessus de tout et donner un exemple jusqu’à ce que le peuple lui suivra et dans ce cas nous mettrons fin à ce cycle. Sinon, no waye !

Kalifa Coulibaly : Je pense que c’est dû à la nécessité de combler le vide politique créé par le départ d’IBK. Une fois que cette question est réglée, il faut obligatoirement revenir à cette question économique. Mais pas que…il faut obligatoirement s’occuper de la justice, de l’éducation, la bonne gouvernance…

Sambou Sissoko : Kalifa Coulibaly, le problème du Mali se résume à 3 points :
1- Comment accéder au pouvoir de décision ;
2- Quoi décider afin que nous puissions tirer profit de nos ressources naturelles et minières ;
3- Comment gérer la problématique de l’impunité…

Kalifa Coulibaly : Sambou Sissoko, en un mot leadership, bonne gouvernance et justice. Le leadership est tributaire de la qualité intellectuelle et morale des dirigeants donc de l’éducation.

Almamy Samory Toure : Vérité absolue ! Le pays où on rend hommage aux dictateurs en disant que c’est le pardon c’est inquiétant.

Pascal Néguéba Pascal Néguéba Traoré : Si vous n’avez pas trouvé une nouvelle tête, de grâce laisser Assimi diriger cette transition. On ne veut plus de ces vieux qui ont servi Alpha, ATT, IBK. Ça suffit allez-y vous reposer.

Source : INFO-MATIN

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