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Le «blanchiment de capitaux» se greffe aux accusations de l’ancienne équipe parlementaire

La Maison central d’arrêt de Bamako prend un coup de vieux depuis quelques semaines avec l’arrivée d’anciens dignitaires qu’on veut faire rattraper par leur passé. On y dénombrait déjà l’étonnante incarcération de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé, sous mandat de dépôt en même temps que d’anciens collaborateurs comme l’actuel président de la Femafoot réélu ainsi que le secrétaire actuel du CNT, entre autres. Cette première vague vient d’être rejointe par le président sortant de la défunte Haute Cour de Justice, qui pourrait être le plus vieux des pensionnaires de la MCA. Abderhamane Niang, il s’agit de lui, partage avec les présomptions d’atteinte aux biens publics, le chef d’inculpation jusqu’ici retenu contre le les responsables de l’ancienne Assemblée nationale. Il pourrait se distinguer, toutefois, par une accusation supplémentaire qui serait en train de se greffer sur les éléments initialement retenus contre eux. Il nous revient de bonne source, en effet, qu’à plusieurs d’entre eux il a été notifié par qui de droit qu’ils vont répondre également pour blanchiment de capitaux. Allusion est faite probablement aux investissements extérieurs de certains des prévenus auxquels on attribue des propriétés immobilières ailleurs qu’au Mali. Quoi qu’il en soit, ce changement spectaculaire d’angle de tir fait grincer des dents autant qu’il alimente les suspicion d’un défaut de consistance du premier chef en accusation.

 

Le témoin

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