Cette date coïncide avec l’assassinat de deux journalistes français de Radio France Internationale (RFI) au Mali, le 2 novembre dernier.
La résolution, non contraignante, instaurant cette journée internationale a été adoptée par consensus sans vote par un comité chargé des droits de l’homme. Elle doit encore être soumise à l’Assemblée en session plénière.
Elle “demande instamment aux pays membres de faire le maximum pour prévenir la violence contre les journalistes et le personnel des médias“, d’enquêter rapidement sur toutes les accusations de violence et de traduire en justice les responsables.
Le texte a été co-parrainé par une cinquantaine de pays.
Selon le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, Paris “a demandé et obtenu que cette journée internationale ait lieu chaque année le 2 novembre, le jour de l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon“, les deux journalistes de RFI.
Dans un communiqué, Reporters sans frontières a salué l’adoption de cette résolution et rappelé que 52 journalistes ont été tués dans l’exercice de leur métier depuis le début de l’année, notamment au Mali, en Syrie, Somalie, Pakistan et Brésil. “En choisissant cette date, l’ONU envoie un message fort à ceux qui persécutent les journalistes“, affirme RSFG