Ce jeudi 29 novembre 2018, le terrain Bélier de Lafiabougou a servi de cadre au lancement officiel du Projet sécurisation et de valorisation des espaces publics du district de Bamako sous la présidence du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme , Mohamed Moustapha Sidibé, qui a fait un petit rappel sur l’adoption de la Politique nationale de la ville (Ponav) du 26 février 2014 devant permettre d’aborder un tournant décisif dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des populations et d’assurer un développement durable des centre urbains.
Depuis quelques années, les espaces destinés aux équipements collectifs font l’objet de gestion insuffisante voire d’agressions pour plusieurs raisons. Ainsi, il est inquiétant de constater que l’atout potentiel énorme que constitue les espaces publics maliens est mal connu et souvent exploité sans prendre en compte les intérêts des populations urbaines, des collectivités ou de l’Etat. L’exécution des plans de lotissement, pourtant approuvés, ne se fait pas de façon satisfaisante. Plusieurs espaces, notamment ceux destinés à l’amélioration du cadre de vie sont détournés de leur vocation au profit d’usages privés.
Prenant la parole, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Mohamed Moustapha Sidibé, après ses mots de bienvenue et remerciement, dira que le gouvernement a adopté, le 26 février 2014 la Politique nationale de la ville (Ponav) devant permettre d’aborder un tournant décisif dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des populations et d’assurer un développement durable des centres urbains.
En effet, nos villes sont confrontées à des nombreux défis en matière de développement urbain, parmi lesquels l’offre de services urbains efficaces aux citadins. « Les espaces d’utilité publique sont prévus par la planification urbaine dont l’objet est de fixer aux sols urbains leur vocation première », a laissé entendre le ministre.
Le financement du Projet-pilote est assuré par les fonds de l’Accord de crédit n4966-ML conclu entre le gouvernement de la République du Mali et la Banque mondiale (IDA) pour le financement du Projet d’appui aux communes urbaines du Mali (Pacum).
Avec comme innovation la mise à la disposition de la population du district de Bamako un numéro vert pour dénoncer toutes irrégularités sur lesdits espaces afin que des dispositions soient prises dans les plus brefs délais.
Gaoussou Kanté