La principale formation politique de l’opposition sud-africaine, l’Alliance Démocratique (DA), a fait savoir mardi qu’elle avait introduit un dossier auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI) afin que cette instance oblige Pretoria à interpeller le chef de l’Etat russe, Vladimir Poutine, au cas où il se présente au prochain sommet des BRICS, qui aura lieu dans ce pays d’Afrique australe.
En mars dernier, la CPI a émis un mandat d’arrêt international à l’encontre du maître du Kremlin, qui devrait prendre part au sommet des BRICS qui aura lieu à Johannesburg en fin août.
« Le président Poutine est accusé par la CPI d’être responsable des crimes de guerre que sont la déportation illégale d’enfants et le transfert illégal d’enfants des zones occupées de l’Ukraine vers la Fédération de Russie, en vertu des articles 8 (2)(a)(VII) et 8 (2)(b)(VIII) du Statut de Rome », a rappelé la DA à travers un communiqué.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, sera parmi les ministres qui prendront part à la réunion des ministres des Affaires étrangères des BRICS, qui aura lieu au début de ce mois de juin au Cap.
La Russie constitue un allié majeur de l’Afrique du Sud, ces deux Etats faisant partie des BRICS, un groupe informel de pays aux économies émergentes dont le Brésil, l’Inde et la Chine sont également membres.
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