L’Association des élèves et étudiants du Mali s’insurge contre l’arrêt des cours dans les établissements de l’enseignement supérieur, depuis bientôt 9 mois. Ses responsables n’excluent pas de prendre l’examen du Baccalauréat en otage.
Mamadou Maiga est le secrétaire administratif du bureau de coordination de l’AEEM. Il affirme que la situation de l’enseignement supérieur est aujourd’hui plus que « catastrophique ». « Nous avons dit que la possibilité de s’opposer à la tenue du Bac n’est pas à écarter. Parce que là où sommes aujourd’hui, il y a des institutions d’enseignement supérieur où des bacheliers de 2022, n’ont pas encore commencé les cours. Dans d’autres se trouvent trois premières années entassées », dénonce Mamadou Maïga qui attire l’attention des autorités. Il ajoute qu’une série d’actions.
Des négociations en cours
Au même moment, le syndicat national de l’enseignement supérieur SNESUP déplore le mutisme du gouvernement face ses revendications. « Depuis le premier préavis déposé le 17 janvier, jusqu’à nos jours, il n’y a pas eu de négociations. Il y a eu la mise en place d’une commission pour les négociations», explique le secrétaire général du SNESUP, Dr Alou Diarra. Il a joute que « des personnes de bonne volonté ont été approchées par la commission éducation du CNT et se sont vraiment engagées pour que nous puissions aller à ces négociations». Il déplore que malgré que tout il n’y a toujours pas de dialogue.
Il faut rappeler que les enseignants grévistes du supérieur demandent entre autres l’application de la prime de recherche et la sécurisation de l’espace universitaire.
Studio Tamani