C’est le sacrifice proposé par le Prof Babou Niang pour trouver une solution définitive à la crise sécuritaire que traverse notre pays. C’était samedi dernier au CICB à la faveur d’une cérémonie grandiose présidée par le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Diallo, en présence du ministre de la Réconciliation, Zahaby Ould Sidi Mohamed, de la représentante de la ministre de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, des représentants des familles fondatrices de Bamako et de plusieurs personnalités. Le thème portait sur « l’agression contre le Mali : la solution spirituelle »

Il s’agit d’une contribution que le Prof Babou Niang, président de l’Association des détenteurs des savoirs occultes africains a voulu apporter pour la résolution de la crise que traverse le Mali.

Il s’agissait pour lui de donner aux Maliens le sacrifice qui permettra, selon lui, au Mali de remonter la pente de la rébellion dans le septentrion.

Selon Baye Coulibaly, porte-parole de l’Association des Détenteurs de Savoirs Occultes Africains (ADSOA), la pratique du sacrifice est un rite courant dans la charia de la religion musulmane. A ses dires, selon les enseignements de l’Islam, elle constitue un acte d’adoration de Dieu.

Pour M. Coulibaly, un constat est que l’on a très souvent balayé d’un revers de main le savoir occulte africain qui est souvent accusé à tort ou à raison de sauvage ou de non scientifique.

« Une chose est sûre, le savoir occulte africain existe bel et bien. Les marabouts, les féticheurs et oracles en savent quelque chose », a-t-il dit.

Avant de regretter que cet état de fait soit dû à l’émergence de faux marabouts, faux guérisseurs de tout acabit qui vantent leurs prouesses sur les radios dans le règlement des problèmes des populations.

Pour sa part, le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Hass Diallo dira que cette rencontre est d’une importance capitale.

Selon lui, c’est la dimension spirituelle qui prouve à l’homme  que Dieu existe. A l’en croire, la pratique de sacrifices pour la résolution des problèmes ne date pas d’aujourd’hui, car il s’agit d’une pratique qui a toujours existé.

Concernant la question du nord, le ministre dira qu’il y a une dimension spirituelle car avant l’intervention de la France à travers l’opération Serval, il y a eu des prières dans les mosquées et églises et même au stade omnisport.

Selon lui, la spiritualité est l’un des éléments clés de la religion. A l’en croire, il faut sortir du complexe, car l’africain s’est laissé emporter par le complexe. Aussi, il est temps que l’intellectuel africain sorte de ce complexe pour mettre en valeur ce qui fait le substrat de la culture africaine.

Pour sortir définitivement de cette crise, le Prof Babou Niang  a laissé entendre qu’il s’agit d’un sacrifice simple que chaque chef de famille doit faire. Un sacrifice qui ne nécessite pas de versement de sang de bœuf ou de mouton.

En effet, selon lui, il s’agit simplement pour chaque chef de sacrifier 165 noix de dattes pour le Mali.

Le procédé qu’il a expliqué est le suivant : que chaque chef de famille achète 165 noix de dattes pour les distribuer à des enfants.  Un sacrifice simple qui permettra au Mali de sortir définitivement de cette crise.

Lors de cette cérémonie, l’assistance a eu droit à une démonstration en direct de consultation par la numérologie, à la suite de laquelle ce sacrifice a été donné.

A noter que le Prof Babou Niang est diplômé de l’institut des 77 secrets de la magie noire de Bombay en Inde d’où il est sorti  2ème mondial de cette école sur 1632 étudiants.

Et depuis 1980, il sillonne l’Afrique et le Mali pour partager ses connaissances dans le domaine de la magie et de la science occulte. Aussi, il partage ses connaissances et sauve des vies humaines contre les pratiques néfastes de la magie et de la sorcellerie. Ce qui lui a valu d’être décoré par plusieurs chefs d’Etats africains.

G. Diarra