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La diplomatie sous l’ère IBK: fierté et dignité retrouvées

Plus visible, plus agressive et plus souveraine, c’est-à-dire plus équilibrée, plus pragmatique et en adéquation avec le contexte actuel, débarrassée de toutes les scories qui se justifiaient peut-être à une autre époque, la diplomatie malienne, au cours du premier quinquennat du Président de la République aura incontestablement marqué les esprits par le charisme et le leadership de ceux qui la portent, à savoir le Président IBK et le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye DIOP. Au cours des quatre années écoulées, notre pays a été présent sur tous les fora tout en portant haut sa voix sur la scène internationale.

abdoulaye diop ministre affaires etrangeres

En prenant ses engagements présidentiels, il y a quatre ans, au regard de la situation sécuritaire chaotique et du contexte instable des institutions de la république hérités du régime défunt et la parenthèse de la gestion de la bande des putschistes, le locataire du Palais de Koulouba mesurait certainement le poids et la profondeur de la tâche qui l’attendait. Pour mériter la confiance du peuple malien à la lumière de ces engagements, le président n’a de cesse déployé son énergie et mettre tout son leadership dans la balance, tant au plan interne qu’au plan international, dans un processus qu’on pourrait appeler celui de la réaffirmation de l’État de droit et de son autorité indispensable pour amorcer le renouveau, dont le Mali a besoin et le sursaut national devant être le socle du changement tant espéré et tant attendu.

Refondation de la diplomatie
De cette refondation-redynamisation, IBK l’a assignée également à la diplomatie malienne. Le ton ayant été donné lors de la présentation des vœux 2014 des Institutions de la république au chef de l’État.
Dans sa réponse aux vœux de Nouvel An du Gouvernement, à Koulouba, le Président de la République a fixé le nouveau cap de la diplomatie malienne en ces termes : « Je ne saurais donc terminer mes propos sans vous exhorter à une redynamisation, voire, une refondation de la diplomatie malienne.
Il importe en effet que celle-ci soit plus visible, plus forte et plus souveraine, c’est-à-dire plus équilibrée, plus pragmatique, plus en adéquation avec le contexte d’aujourd’hui, débarrassée de toutes les scories qui se justifiaient peut-être à une autre époque et, surtout, qu’elle soit une diplomatie fondant nos relations bilatérales exclusivement sur les intérêts des deux peuples concernés.
Il importe également que la diplomatie malienne donne une grande place aux diplomaties économique, parlementaire, culturelle, ainsi qu’à la coopération décentralisée.
À ce titre, je vous instruis la reprise, dans les meilleurs délais, de la tenue régulière des conférences périodiques des ambassadeurs, selon bien entendu un format à redéfinir ».
Depuis, cette directive a été mise en œuvre par le gouvernement, à travers le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, avec des résultats significatifs : normalisation institutionnelle, forte présence de notre pays sur l’échiquier international, à travers un pouvoir légitime issu des urnes incarné par un Président actif, visible et portant haut la voix du Mali.
De pays sous tutelle, qui faisait la risée dans la sous-région, le Mali est désormais debout qui occupe toute sa place, tout son rang de pays respecté et écouté dans les concerts des Nations.

Pari réussi
À l’heure du bilan, force est de reconnaître que notre diplomatie s’est distinguée par d’indéniables performances. Celles-ci ont trait à l’affirmation de la présence du Mali dans les fora internationaux, à la mobilisation des ressources extérieures et à la structuration du dialogue politique entre notre pays et ses principaux partenaires bi et multilatéraux et surtout à la réussite d’un pari qui n’était pas gagné d’avance : la paix dans les cœurs et dans les esprits, la réconciliation entre les fils et les filles d’une entité commune.
En somme, ces quatre dernières années n’auront pas été de tout repos pour la diplomatie malienne tant les défis à relever étaient énormes autant que les obstacles qui jonchaient les chemins. Malgré ces difficultés qui ont fait douter et ont désespéré plus d’un, notre outil diplomatique porté par son VRP, le Président de la République et le ministre des Affaires étrangères, a tenu bon tout en se frayant un chemin glorieux dans le concert des nations respectées et respectables.
Si notre pays est désormais debout, avec à sa tête un homme d’État dont la légitimité, le crédit et le respect imposent… et font des jaloux, l’un des défis relevés au cours de cette période indiquée, aura été pour le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye DIOP, de maintenir le cap tracé et balisé par le chef de l’État en vue de permettre au pays de reprendre sa place, toute sa place, dans le concert des nations libres, démocratiques et émergentes.

Le lourd héritage
Voilà pourquoi, dans le domaine de la politique étrangère, le chef de la diplomatie s’est attelé au rayonnement du Mali sur la scène internationale, sous l’autorité et l’impulsion du Président de la République.
En d’autres termes, il s’est agi pour notre pays et pour le ministre DIOP, durant ce temps, de se départir d’une diplomatie de silence, à ne pas confondre avec la discrétion, pour s’engager résolument dans le pragmatisme et le réalisme : anticiper les événements pour ne pas subir ; réagir instantanément à toute situation surprenante en opposant des arguments de taille tout en ayant cette ambition de prendre les initiatives de toutes les opérations multisectorielles qui privilégient en premier lieu les intérêts supérieurs de la Nation.
Pour ce faire, l’un des premiers actes que le ministre DIOP a posés a été la mise en œuvre des instructions du Chef de l’État visant à honorer tous les engagements internationaux de notre pays. Une attention particulière et soutenue a également été accordée à la coopération régionale et continentale.
Cette quête de rendre à notre outil diplomatique sa fierté d’antan, le respect et l’écoute que lui vouait, à l’époque, la communauté internationale, était devenue un objectif à atteindre pour les nouvelles autorités après toute l’humiliation que notre pays a subie au moment de sa sombre crise faisant de lui un pays sous tutelle qui n’avait voix au chapitre sur aucune question concernant son avenir.
Résultats : notre pays, grâce au Président IBK et à son leadership, au chef de la diplomatie, Abdoulaye DIOP, a retrouvé toute la plénitude de sa liberté de parole et d’opinion face aux questions cruciales de l’avenir et du devenir du pays : la paix et la réconciliation nationale.
Oui, au dialogue inclusif, mais dans le cadre de l’acceptation et de la reconnaissance par les groupes armés du caractère laïc, républicain et de l’indivisibilité du pays, conformément à la résolution 2085 des Nations unies ; oui à la réconciliation, mais sur la base de la justice ; il n’y aura ni autonomie ni indépendance à Kidal ; Kidal ne sera ni une enclave ni une principauté hors de la souveraineté du Mali, tels sont les maîtres mots et les lignes rouges qui ont toujours guidé l’action diplomatique conduite par son premier inspirateur, le Président, IBK, en personne.

Positions de principe
Ces positions de principe, IBK les a toujours défendues, depuis sa prise de fonction. Partout où il a passé, à toutes les tribunes et autres rencontres (Assemblée générale de l’ONU à New York en septembre, Sommet de l’UEMOA et de la CEDEAO), le Président IBK a réitéré ses positions et a clairement dit que cette situation ne pouvait durer plus longtemps.
Après avoir tapé du poing sur la table, la Communauté internationale, garante du processus de paix, a fini par constater la mauvaise volonté des séparatistes de saisir l’occasion historique pour faire la paix et a donc sonné la fin des atermoiements : les négociations sont terminées, place à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger avec ou sans les habitués de la volte-face ; et la Communauté internationale opte pour la fermeté quant à sa mise en œuvre et à son opérationnalisation.
Une fermeté avec laquelle le Mali avait renoué lorsque, revenant sur ses engagements à Alger, la Coordination des mouvements armés de Kidal avait, après le paraphe de l’Accord, demandé la réouverture des négociations pour la prise en compte de leurs revendications autonomistes et indépendantistes. Inflexibles et intransigeants sur cette requête capricieuse de la Coordination, le Mali, qui avait vu douze de ses amendements non pris en compte, et la Médiation internationale ont opposé une fin de non-recevoir.
S’il était clair une fois pour toutes que les négociations étaient terminées, la diplomatie malienne, sous la conduite du chef de l’État et de son ministre des Affaires étrangères, a levé toute équivoque quant à la date et le lieu de la signature officielle de l’accord pour la paix : « la signature officielle de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger interviendra le 15 mai à Bamako ». C’est le Président IBK lui-même qui l’annonce au cours d’un panel du forum de Tana sur la sécurité, à Bahir Dar. Sans verrouiller la porte à ceux qui aspirent à la paix et à la réconciliation dans le cadre d’un Mali un et indivisible, il a tenu à préciser à ceux qui ne s’inscrivent pas dans la logique des objectifs de l’Accord et qui ont refusé de parapher l’Accord que « le train va avancer sans eux et huit mois de négociations suffisent ».
Sur la même lancée, la Médiation s’est engagée à prendre toutes les dispositions nécessaires « pour permettre et faciliter à toute personne et entité désireuse de marquer leur contribution à la réalisation des objectifs de l’Accord d’apporter leur soutien direct et formel à l’Accord ».

Les lignes rouges préservées
En d’autres termes, en plus de l’unité et intégrité territoriale, la forme républicaine, démocratique et laïque de la république ont été préservées et garanties, au terme du processus, mais aussi la Communauté internationale, partie prenante à la Médiation internationale (dont l’ONU, l’UA, la CÉDÉAO, les USA, la France) s’est engagée aux côtés du Mali pour sa mise en œuvre, à travers « un dispositif robuste de garanties internationales, de suivi et d’accompagnement, gage d’une application effective de l’ensemble des dispositions de l’Accord ». À cet égard, la Médiation rappelle qu’elle s’emploiera fermement à faire en sorte que ces engagements soient effectifs et respectés.
La diplomatie malienne, qui semblait hésitante sous les régimes précédents, au regard de nombreux revers enregistrés, a retrouvé durant l’année 2015 ses marques et a permis à notre pays de s’affirmer de plus en plus dans le concert des nations.
Bien entendu, depuis sa prise de fonction, et même bien avant, le locataire de Koulouba a fait de la paix et la réconciliation, les seules formules qui peuvent permettent de comprendre qu’il n’y aucun intérêt, pour les Maliens, à continuer à se faire une guerre, dont absolument aucune partie ne sortira vainqueur.
IBK l’a réaffirmé une fois encore lors du parachèvement de la signature de l’Accord, le 20 juin 2015 par les rebelles de la CMA, en rappelant que l’un des défis auxquels notre pays est confronté, depuis quelques années, est celui du retour de la paix et de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national.

La patience comme recette
Il était toujours apparu évident pour le président IBK et son gouvernement qu’il n’y a aucune autre alternative que la recherche d’une solution durable et globale fondée sur un dialogue inclusif inter-malien.
Hier, comme aujourd’hui, le Président IBK demeure convaincu que le pays ne construira rien de durable si les Maliens ne mettent pas en commun leur intelligence pour définir les contours de notre vivre ensemble afin de tracer les chemins d’un avenir national qui respecte notre diversité dans un Mali uni, prospère et généreux pour tous ses enfants.
Voilà pourquoi face au scepticisme des uns et au découragement des autres, il a fallu une réelle capacité de patience, d’écoute et surtout de négociation des autorités aidées en cela par la médiation internationale, pour convaincre et pour obtenir l’adhésion des parties récalcitrantes.
C’est ce qui a été fait, puisqu’après des discussions couronnées par un succès, qui s’est traduit rapidement sur le terrain, la Coordination des mouvements armés qui avait refusé de signer l’accord de paix, dit de Bamako, le 15 mai, a fini par prendre le dernier wagon du train de la paix et de la réconciliation, en jouant la carte de la République, la carte d’un Mali un et unifié, seule possibilité de ramener la stabilité dans le pays, en général, et dans le Septentrion, en particulier, et de permettre d’améliorer ainsi les conditions de vie de la population locale.

Le chemin de la paix
Ce chemin de la paix, de l’espoir et du renouveau d’un Mali apaisé a été, auparavant, indiqué par le Premier ministre, dans la capitale algérienne, où Modibo Keïta, lors de la reprise des négociations inter maliens, a demandé aux mouvements armés de « desserrer les poings, de faire en sorte que le travail pour la paix devienne un service ; que ce service, pour le peuple malien tout entier, se transforme en un don de soi ; que ce don de soi, pour un avenir radieux du peuple du Mali, devienne un sacrifice ; que ce sacrifice, pour un idéal qui dépasse nos personnes, provoque en nous un enrichissement moral et spirituel, cet enrichissement nous aide à mieux servir l’intérêt général, celui de toutes les populations maliennes, sans exclusive ; celle du nord, du centre, du sud, de l’est et de l’ouest. »
Cette diplomatie, qui privilégie le dialogue et la concertation, IBK l’a voulue d’abord efficace, fidèle à ses engagements présidentiels, discrète dans son action et soucieuse de résultat. Le tout avec un cachet spécifique, fait de chaleur humaine dans les contacts avec les partenaires, de sens de responsabilité et de simplicité qui constitue la recette gagnante d’une diplomatie efficace portée par son premier inspirateur, le Président de la république en personne qui aura, au cours de l’année 2015, visité des pays ou reçu le gotha de la politique africaine et internationale.
L’une des illustrations étant le 19 septembre 2013. En ce jour mémorable, le monde entier, mû par l’estime du Mali, la confiance en le Mali, s’est donné rendez-vous à Bamako pour célébrer l’investiture du troisième président malien démocratiquement élu qu’est le Président IBK.
En tout, une quinzaine de chefs d’État africain dont : Denis Sassou Nguesso (Congo), Moncef Marzouki (Tunisie), Idriss Deby Itno (Tchad), Mahamadou Issoufou (Niger), Alpha Condé (Guinée), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Macky Sall (Sénégal), Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), Goodluck Jonathan (Nigeria), Thomas Boni Yayi (Bénin), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Jacob Zuma (Afrique du Sud) ; en plus du Président français, François Hollande, et du roi du Maroc, Mohammed VI.

Marque de confiance et d’estime
Si la présence du chef de l’État français, François Hollande, seul dirigeant occidental, à cet événement populaire était un motif de fierté pour le pays, c’est incontestablement la venue du souverain chérifien qui aura été un succès diplomatique pour le Mali. En cette occasion, notre pays a eu droit à une visite historique : celle du Roi Mohamed VI, cinquante ans après la visite de son père, le regretté Hassan II, et de mémoire de Marocain, première participation d’un souverain chérifien à l’investiture d’un chef d’Etat africain.
Mohamed VI s’en est lui-même expliqué lors de son discours à cette occasion devant des dizaines de milliers d’invités au Statde du 26 Mars de Bamako : “Ma présence parmi vous est l’expression de l’amitié du peuple marocain en vers le peuple malien. Le Mali a réussi des élections crédibles malgré la situation difficile que traverse ce pays…”.
Si le Monarque ne s’est pas rendu au Mali pour poursuivre la coopération, il est venu pour traduire en actes le culte de la fraternité. D’où sa décision d’octroyer 500 bourses pour la formation de nos imams à un Islam de tolérance et d’amour qui n’exclut ni la profondeur ni la sincérité.
Autre marque de confiance et d’estime : c’est ce 15 mai 2015 qui restera désormais gravé dans l’histoire du pays. En effet, pour être des témoins oculaires de la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation, le Président IBK a reçu plusieurs Chefs d’État africains ayant répondu présents à son invitation. Il s’agissait, entre autres, des Présidents Alpha Conté (Guinée-Conakry), Alassane Dramane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie), Paul Kagamé (Rwanda), Mahamadou Youssoufou (Niger), Goodluck Jonathan (Nigeria), Faure Eyadema (Togo), Michel Kafando (Burkina Faso) et John Dramani Mahama (Ghana, président en exercice de la CEDEAO). Certains Chefs d’État se sont fait représenter. Il s’agit des Présidents Abdelaziz Boutéflika d’Algérie représentée par M. Abdel Kader Ben Sallah et Maky Sall du Sénégal représenté par l’Honorable Moustapha Niasse (président de l’Assemblée nationale).
Une importante délégation des pays européens, américains et chinois étaient aussi de la partie.
S’y ajoute le Sommet Afrique-France que notre pays a eu l’insigne honneur d’abriter les 13 et 14 janvier 2017 en accueillant les principaux dirigeants de l’Afrique et celui de la France, François Hollande.
Placé sous le thème « Partenariat, Paix et Sécurité », cette messe diplomatique que notre pays a organisée avec brio dans la plus grande « Diatiguiya », a été une tribune unique d’envisager les ressorts d’une croissance mieux partagée pour nos peuples respectifs, d’une part, et la conjugaison de nos efforts pour faire face aux menaces sécuritaires multiformes de notre époque, d’autre part. Car ce Sommet de Bamako, en plus qu’il était la manifestation de la confiance renouvelée au Mali par la communauté africaine et la France, est l’illustration parfaite que notre pays revient de loin et regagne toute sa place dans le concert des Nations.

Le label malien
Malgré cette marque de confiance et d’estime, dont jouit le Président IBK auprès du gotha de la politique africaine et internationale, à l’interne, la diplomatie malienne, durant ces quatre années écoulées, est restée prospective tout en gardant l’initiative sur de grands chantiers. En si peu de temps, le label malien a gagné beaucoup de terrain à l’extérieur.
Le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye DIOP, en diplomate chevronné, s’est mis à la tâche pour vendre l’image positive d’un Mali post crise qui a pris son propre destin en main. D’où, la série de visites remarquées et remarquables des personnalités de grandes figures, qu’il a reçues.
Dans le sens inverse, les nombreuses visites à l’étranger de l’actuel chef de la diplomatie malienne, les contacts réguliers qu’il a eus avec tous les partenaires ainsi que les voyages extérieurs du Président de la République à la préparation desquels le département des Affaires étrangères a contribué, ont permis de noter avec satisfaction que le Mali a repris sa place dans toutes les instances internationales et coopère désormais avec tous les pays avec lesquels il a des relations diplomatiques.
Au nombre de ces déplacements mémorables, on peut citer la visite du Président IBK en septembre 2014 à Tianjin, en République Populaire de Chine où il était le seul chef d’État invité au Forum Économique mondial (WEF) au cours duquel il a participé à un panel de haut niveau axé sur les infrastructures en Afrique, eu des entretiens avec les autorités chinoises et des dirigeants de grandes entreprises de première puissance du Monde.
Les résultats exceptionnels obtenus à l’issue de cette visite traduisent non seulement l’exemplarité et l’excellence de la coopération sino-malienne, mais aussi la volonté, l’engagement et l’abnégation du président à réaliser sa promesse de faire le bonheur des Maliens en bâtissant un Mali du futur d’espérance et d’excellence.
Avec 34 engagements signés pour plus de 5500 milliards de FCFA, dans les domaines stratégiques des infrastructures, du Bâtiment, du Transport, de l’Énergie, de l’Investissement, des Mines, de la Technologie, du Numérique, les résultats obtenus vont au-delà de toute espérance quand on sait d’autres chefs d’État africains en visite d’État n’ont pu mobilisés au-delà du milliard de dollars.
S’y ajoute la visite du Président IBK à Rome où il a pris part à la 39e conférence de la FAO au cours de laquelle notre pays a été félicité, non seulement d’avoir atteint les Objectifs du millénaire par rapport à la cible 1C, mais aussi pour avoir été le seul pays en crise à avoir pu atteindre ce résultat.
Animé d’une vision et d’une ambition qui ont permis au Mali de jouir d’une place indétrônable sur la scène internationale ; écouté et respecté, le Président IBK se fait entendre partout dans le monde et a réussi à en faire un pays qui compte et sur qui l’on peut désormais compter.
Sollicité et consulté par ses pairs, l’actuel chef de l’État a réussi, en virtuose, à installer le Mali sur une excellente orbite grâce à sa vision diplomatique d’avant-garde, d’anticipation et d’orientation vers l’intérêt national.
Sa visite d’Etat du 20 au 22 octobre 2015 en France, sur invitation de son homologue François Hollande, en donne une illustration. Cette invitation illustre le degré de crédibilité du Mali et de l’action présidentielle qui y est en cours.
En effet, au-delà du raffermissement des relations entre notre pays et la France, cette visite d’État de 48 heures du Président IBK à Paris, comme un recentrage géopolitique, a replacé le Mali au cœur du respect et des priorités de la diplomatie française. Insigne honneur à un pays qui sort progressivement d’une profonde crise multidimensionnelle.
Oui, d’honneur, il s’agit, mais aussi d’honneur restauré que le Président IBK avait promis à notre Nation. En tout cas, tout le monde s’accordait à dire que c’est un bien, un honneur pour notre pays d’avoir été le seul pays africain subsaharien, depuis trois ans, auquel la France ait accordé une visite d’État. Mais surtout un grand privilège pour la République du Mali, à travers son président, d’avoir reçu les honneurs militaires sous l’Arc de Triomphe à Paris, un privilège protocolaire rarissime accordé par la France à un dignitaire étranger.
IBK est le maestro de cette prouesse diplomatique pour avoir consolidé, élargi et enrichi l’œuvre de ses prédécesseurs : Modibo Keita, Ousmane Ba son ministre des Affaires étrangères, dont les voix ravissaient les pays d’Afrique et du Tiers Monde.
IBK a ainsi, grâce à sa gouvernance des affaires publiques, à sa parole crédible sur les enjeux qui cernent et concernent le monde et à son sens des relations internationales, ramené le Mali dans le cœur et dans l’esprit de la France avec qui il a des relations séculaires.
Cette visite mémorable a été prolongée d’une autre rencontre aussi mémorable que célèbre : la Conférence pour la relance économique et le développement du Mali organisée avec le soutien de la France et de l’OCDE. De mémoire de Maliens, jamais notre pays et ses dirigeants n’auront été autant célébrés auparavant en France, administrant ainsi la preuve de l’estime, de la considération et de l’amitié que la France porte à notre pays.
D’autres rendez-vous internationaux tout aussi majeurs auront permis au Mali de se faire entendre, de défendre ses intérêts nationaux et d’exposer brillamment sa vision des relations internationales. Il s’agit, entre autres, de l’Assemblée générale des Nations Unies ; des Sommets de l’Union africaine, de la CEDEAO et de l’UEMOA ; du Sommet Afrique-Inde à New Delhi du 26-29 octobre 2015, de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques – la COP21 et 22 à Paris et à Marrakech, et du Sommet Afrique-Chine, tenu à Johannesburg, en Afrique du Sud, au début du mois de décembre 2015. Par ailleurs, le Président IBK a effectué de nombreuses visites de proximité qui ont permis de renforcer les relations bilatérales d’une part, et d’adresser des problématiques sous régionales et régionales d’autre part.

Bamako, capitale du monde
Sous le leadership éclairé du Président IBK et suivant ses instructions, la diplomatie malienne, par l’entregent du ministre Abdoulaye DIOP, s’est illustrée dans les fora internationaux par sa capacité de proposition et d’action. Cette présence de qualité sur la scène internationale a eu pour corollaire le renforcement de la crédibilité de notre pays en termes d’écoute et de confiance de ses partenaires dont le cercle ne cesse de s’élargir à travers notamment l’ouverture d’Ambassades du Mali au Tchad et auprès des Émirats Arabes Unis et par la transformation du Bureau de coopération économique du Mali au Venezuela en une Ambassade du Mali à Caracas. Enfin, des pays amis, avec lesquels le pays entretient des liens stratégiques pour notre sécurité nationale, comme le Niger et le Tchad, ont reçu leur agrément pour ouvrir une ambassade à Bamako.
En termes de respectabilité, la diplomatie malienne, au cours du quinquennat, a beaucoup fait pour redorer son blason. En témoigne la tenue, dans notre capitale, du 10 au 11 avril 2015, des travaux de la réunion du comité Afrique de l’Internationale socialiste sur “Sécurité, démocratie et développement pour les peuples d’Afrique”. Il s’agissait pour les défenseurs de la liberté, la justice et la solidarité d’exprimer leur détermination à soutenir un des leurs, le Président IBK, dont la patrie était confrontée en ces moments donnés à une crise sécuritaire sans précédent. Durant les deux jours, les participants ont analysé globalement la situation sécuritaire africaine et singulièrement celle dans le Sahel.
Bamako a abrité aussi, le même mois, la 17e conférence des chefs et de gouvernement du CILSS à l’issue de laquelle le Président IBK a été élu président en exercice du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS). Cette importante rencontre, qui a dressé le bilan de l’organisation depuis la dernière conférence tenue en juillet 2013 à N’Djamena et les grandes orientations stratégiques pour les années à venir, a pris fin en présence de 5 des 13 chefs d’État, membres de l’organisation : Idriss Deby Itno du Tchad, Michel Kafando du Burkina Faso, Mohamed Ould Abdel Aziz de la Mauritanie, Ibrahim Boubacar Kéita du Mali et Mahamadou Issoufou du Niger.
Pas plus tard que cette année (2 juillet 2017), Bamako était la capitale diplomatique du Sahel avec la tenue du Sommet extraordinaire des Chefs d’État du G5 Sahel avec comme Invité spécial Emmanuel MACRON, Président de la République de France. Au cours de ce Sommet dont les travaux se sont tenus à huis clos, les Chefs d’État ont abordé d’importantes questions relatives aux défis et menaces sécuritaires dans l’espace Sahélien et identifié les pistes d’un partenariat renforcé entre la France et le G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée notamment, à travers des actions concrètes en vue de soutenir les efforts de la zone, notamment à travers l’opérationnalisation de la Force conjointe du G5 Sahel en vue de faire du G5, un espace de stabilité et de prospérité.
Très attendu, ce rendez-vous Bamako marque aussi le coup d’envoi de la création d’une force militaire conjointe décidée par ces cinq pays lors d’un premier sommet en février 2017 dans notre capitale.
Après avoir obtenu la « bénédiction » de l’Union africaine, un financement de l’Union européenne et le feu vert à travers une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, la FC-G5S est parée pour quitter le registre du virtuel. Avec le soutien d’un partenaire de taille, la France. Cette dernière a en effet soutenu le projet devant ses pairs et c’est grâce à son implication que les États-Unis, fort réticent face à ce énième poste de dépenses sur le continent, ont finalement adopté la résolution 2359 entérinant la création de la force sous réserve de quelques amendements liés à ses modalités de fonctionnement.
Par ailleurs, durant ces quatre années, notre pays a connu un regain de vitalité quasiment sans précédent en termes de ballet diplomatique qui a vu défiler à Bamako d’éminentes personnalités des plus grandes puissances mondiales. Du vice-président d’Inde (Shri Mohammad Hamid Ansari) au vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial du Président russe (Mikhaïl Bogdanov), en passant par la Chancelière allemande, toutes ces éminences grises sont venues apporter au Mali leur soutien dans la résolution de la grave crise qui frappe notre peuple depuis mars 2012 et/ou pour nouer des accords de coopération économique.
Lors du point de presse tenu sur place, le Président IBK a apprécié l’initiative et le courage de la dame de fer (Merkel) : “Venir au Mali par les temps qui courent est un acte de foi, mais cela ne saurait surprendre pour qui connaît la femme de cœur que vous êtes, celle qui a souci de l’autre, de l’humain. Vous l’avez démontré pratiquement dans des enjeux importants au plan mondial. Vous n’avez pas eu le souci des conséquences de telle ou telle décision dès lors que l’humanité est interpellée. C’est cette grande dame que le Mali accueille aujourd’hui. Madame, nous avons le plaisir de vous accueillir au Mali et vous êtes la très bienvenue”.

Diplomatie de développement
Par ailleurs, des axes de coopération ont été diversifiés entre le Mali et plusieurs de ses partenaires africains européens, arabes et asiatiques lesquels ont été couronnés de succès diplomatiques.
L’un des traits illustratifs aura été la visite du Président IBK à Davos, en Suisse où il a pris part, en janvier 2015, au forum économique mondial en vue de dynamiser l’entrepreneuriat malien et rencontrer plusieurs dirigeants du monde et de chefs d’entreprises avec lesquels il a signé plusieurs contrats de partenariat en vue de lancer des projets porteurs pour le Mali.
Participe à cette dynamique, l’organisation en France, dans la foulée de la visite d’État du chef de l’État, du Sommet de l’Organisation de Coopération et de Développement économique (OCDE), qui a été assurément une opportunité pour notre pays d’échanger avec ses partenaires sur les urgences et les grandes priorités à l’agenda national dans la suite logique du Plan pour la relance durable du Mali, 2 ans après la Conférence de Bruxelles.
Cette Conférence pour le développement du Mali, qui a regroupé plus 50 pays et organisations internationales ainsi que les signataires de l’Accord, la société civile et le Privé malien, a été l’occasion d’appel de fonds en faveur de notre pays organisé par l’OCDE suite à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Objectif : recenser et apporter des réponses, dans la perspective du développement durable et de l’émergence du Mali tout entier, aux besoins des régions Nord en termes d’aide d’urgence, de relance économique et de développement.
Ce rendez-vous tant attendu, coprésidé par le Président Hollande et son hôte malien, a regroupé, autour de nombreuses personnalités maliennes qui ont fait le déplacement à Paris (ministres, opérateurs privés, agents de développement), des investisseurs et partenaires internationaux, engagés pour la cause du Mali.
D’ailleurs, François Hollande, en recevant son homologue du Mali, au palais de l’Élysée, a donné les signes avant-coureurs de cette conférence intitulée « Bâtir un Mali émergent », en annonçant que son pays débloquera quelques 360 millions d’euros d’aide en faveur de notre pays. C’est un montant total équivalent à plus de 235 milliards de FCFA qui sera débloqué sous forme de prêts et de dons (à hauteur de 50 %), dont 80 millions d’euros, soit 5,2 milliards FCFA, iront dans le développement des régions nord. Une somme qui s’ajoute déjà aux quelque 300 millions qu’avait déboursés Paris pour la période 2013-2015 (en prêts et dons).
Ce travail de diplomatie économique a été rendu possible grâce à la qualité du dialogue politique que notre pays entretient avec des pays amis et les partenaires techniques et financiers.

La prise en compte des attentes du Mali
Par ailleurs, le Mali, sur les questions de politique internationale, et dans un protocole impeccablement rythmé, a toujours fait entendre sa voix à partir des tribunes de plusieurs fora internationaux.
Notre pays, par le biais du Président de la république et du chef de la diplomatie, n’ont cessé de plaider pour plus d’assistance de la communauté internationale afin qu’il exerce son autorité sur tout le territoire.
C’est dans ce sens qu’ils ont porté, devant le Conseil de sécurité, la voix et les attentes du Mali dans les perspectives des différents renouvellements du mandat de la MINUSMA.
À cet égard, le Gouvernement du Mali a souhaité que le futur mandat de la MINUSMA, soit axé essentiellement autour de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Pour notre pays, la MINUSMA doit poursuivre : « son appui au dialogue politique et à la réconciliation nationale ; son appui aux efforts du Gouvernement dans le domaine de la sécurité, de la stabilisation et de la protection des populations civiles ; son appui au rétablissement de l’autorité de l’État dans tout le pays, à la reconstruction du secteur de la sécurité, à la promotion et la protection des droits de l’homme, et à l’aide humanitaire », a énuméré le ministre Abdoulaye DIOP. Plus spécifiquement, le Gouvernement du Mali a demandé aux membres du Conseil de sécurité de « donner un mandat plus robuste à la MINUSMA en vue de lutter contre le terrorisme et aider les autorités maliennes et l’ensemble des parties prenantes maliennes dans la mise en œuvre effective et intégrale de l’Accord ».
Des attentes qui ont été prises en compte par l’organisme onusien à la grande satisfaction de nos autorités.

La promotion
des cadres maliens
La promotion des cadres maliens dans les instances internationales et la protection des intérêts de la diaspora malienne, à travers le monde, ont constitué également une préoccupation de l’outil diplomatique. Bénéficiant d’une confiance à travers le monde, notre pays a occupé au cours de ces quatre dernières années d’éminents postes de responsabilité dans la fonction publique internationale.
C’est dans ce sens qu’il faut saluer l’élection, le 16 juillet 2014, de notre compatriote le Dr Mahamadou SACKO au Comité du Codex Alimentarus, ainsi que la nomination, en avril 2015, de Madame Djénéba DIARRA, par la Présidente de la Commission de l’Union africaine, en qualité de Secrétaire générale de ladite Commission. Une nomination qui consacre une des valeureuses femmes de notre pays, la première femme à occuper cette fonction.
À cela s’ajoute la nomination, plutôt, de notre compatriote Moustapha SOUMARÉ par le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, en qualité de son représentant spécial adjoint (Politique) pour la Mission des Nations Unies en République du Soudan du Sud (MINUSS) en remplacement de Raisedon Zenenga du Zimbabwe, qui sera quant à lui nommé représentant spécial adjoint du secrétaire général pour la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (ONUSOM).
Jusqu’à sa nomination, Soumaré était le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général pour la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), où il est également coordonnateur résident, Coordonnateur de l’action humanitaire et représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), un poste qu’il occupe depuis octobre 2012.
Par ailleurs, l’appareil diplomatique, mené par le chef de l’État et le ministre Abdoulaye DIOP, s’est déployé de toutes ses forces afin de mener à bon port l’élection de deux compatriotes et non moins anciens ministres du régime d’ATT à la tête de deux instances sous régionales : Hamane NIANG et Ahmed Diane SÉMÉGA. Si le premier, ancien président de la fédération malienne de Basketball, ancien président de la commission finances de la FIBA –Afrique et ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, occupe depuis trois ans le poste de président de la FIBA-Afrique, le second, ancien ministre de l’Équipement et des transports, a été promu cette année au poste de Haut commissaire de l’OMVS en remplacement de l’ancien Premier ministre guinéen, Kabiné KOMARA.
Malgré ces succès éclatants, force est malheureusement de constater que la diplomatie malienne, nonobstant toute la volonté et l’énergie déployées par son inspirateur a échoué sur certains dossiers de candidature de Maliens dans le système international. Il s’agit notamment de celles du Dr TRAORE Fatoumata NAFO à l’OMS-Afrique et de M. Birama SIDIBE à la BAD.
Candidat au poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) en remplacement d’Abdou Diouf dont le mandat était arrivé à échéance, l’ancien Président de la Transition, Dioncounda TRAORÉ, a fini par jeté l’éponge pour dit-on « ne pas porter atteinte aux candidatures maliennes (Birama SIDIBE et Dr TRAORE Fatoumata NAFO) » à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) et à la direction régionale Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Par Mohamed D. DIAWARA

 

Source: info-matin

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