Le contentieux entre tendances de la Commission électorale nationale indépendante a atteint son épilogue, la semaine dernière à l’ultime instance judiciaire. La Cour suprême a en effet tranché en dernier ressort en confirmant notamment le verdict d’étape en vertu duquel les juges refusaient de cautionner la destitution de l’équipe dirigeante par Amadou Bah. De même qu’avaient-ils refusé de maintenir gelés les comptes de l’organe de supervision des élections. Cette posture de la plus haute instance judiciaire annonçait déjà une défaite des frondeurs de la Céni qui vient d’être définitivement consommée. Et, cerise sur le gâteau, la Cour suprême a en outre sommé lesdits frondeurs de restituer – à défaut de pouvoir justifier – les fonds dont ils ont disposé dans le cadre de la supervision de l’élection présidentielle. A noter que chaque membre a été responsabilisé pour une région administrative dont le district. Lors du récent passage d’auditeurs des fonds publics commandités par le département des Finances nombre de frondeurs de la Céni n’ont pas été capables de fournir les justificatifs de leurs dépenses et en ont voulu à leur président de n’avoir pas été capable d’empêcher l’audit.
La Rédaction
Source: Le Témoin