Je me réjouis de la reprise du dialogue entre les partis politiques avec le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation. Tout le monde a constaté, il y a un an, jour pour jour, que l’ensemble de la classe politique a été écarté de la vie publique carrément.
Depuis le mois de juin 2021, il n’y a pas eu de rencontre entre les partis politiques et les membres du gouvernement. C’est une reprise des activités normales entre le département qui a retrouvé ses prérogatives dans le cadre des élections, grâce aux différents amendements qui ont été faits par le Conseil national de transition.
Cette rencontre est vraiment un nouvel espoir né pour qu’on puisse aller à des élections libres, crédibles et transparentes. On nous a soumis un chronogramme sur lequel, les partis politiques vont apporter leurs réflexions pour qu’on puisse sortir de la Transition. Ces différents chronogrammes constituent des propositions faites dans le cadre du nouveau délai de la Transition de 24 mois, à compter du mois de mars dernier si les choses se passent normalement.
Mais il y a toujours les aléas. Ce chronogramme est réaliste. On va y apporter sûrement des amendements pour pouvoir l’exécuter. Le Président de la Transition ne peut pas être candidat aux prochaines élections. Parce que la candidature du Président de la Transition est régie par la Charte de Transition.
La Charte révisée prévoit que ni le Président de la Transition, ni le Premier ministre, ni les membres du gouvernement ne peuvent prendre part aux élections qui viennent.
Donc, c’est un faux débat, la démission d’un militaire quatre mois, avant l’élection. Cette disposition concerne l’ensemble des militaires. C’est-à-dire les autres militaires, qui veulent être candidat quittent l’armée quatre mois avant les élections.
Source : Info-Matin