Pour la gestion du pouvoir, les ténors du parti présidentiel ne cessent de faire preuve d’une boulimie qui finit par chasser les alliés politiques de leur mentor, le président de la République.
Sur requête du RPM, le juge de paix à compétence étendue de Kolokani, Oumar Sidibé a invalidé la liste de l’alliance Codem en alliance avec le Cnid, le PCR, Yelema, l’URD, l’APM-Maliko, l’ADP Maliko et le Parenapour les élections locales de ce cercle é été invalidée le mardi 14 novembre dernier. C’est le tollé au sein de la Codem, qui se considère le meilleur allié du parti du tisserand.C’est pourquoi la coordination du parti de HousseiniAmionGuindo, non ministre des Sports, menace de claquer la porte de la mouvance présidentielle.
Selon nos informations, le juge s’est basé sur l’article 195 de la loi N. 2016-048 du 17 octobre 2016 portant loi électorale en République du Mali concernant les exceptions relatives aux enseignants et aux agents de santé des collectivités territoriales. Et le juge, sur requête du RPM, de déclarer que Moctar Traoré, tête de liste à un statut d’enseignant des collectivités territoriales.
Pour les responsables de la Codem au niveau local, cette décision n’est pas assimilable à une « erreur » judiciaire, mais est purement politique ». Pour eux, « le Bélédougou notamment Kolokani en particulier est entièrement acquis à la Codem. Cette situation nourrit les rivalités du RPM et singulièrement du député Yaya Konaré, élu à Kolokani qui ne crache sur rien pour rendre la vie difficile au maire Codem de la localité et à ses militants ce, avec la bénédiction de l’honorable Mamadou Diarrasouba, élu à Dioila ».
Face à cette situation, le maire de Kolokani, Mady Fofana, en sa qualité de coordinateur de la région de Koulikoro en concertation avec toutes les sections Codem de Koulikoro exige du bureau politique national du parti le retrait de la Codem de la mouvance présidentielle sans délai, la candidature de la Codem pour l’élection présidentielle de 2018.
Cette situation n’est pas la première du genre car régulièrement, les partis alliés de la majorité présidentielle doigte la boulimie et la soif de domination du RPM pour se plaindre du peu d’égard qui leur est fait dans la gestion des affaires publiques. Ce qui avait conduit l’ADEMA-PASJ à protester vigoureusement contre le limogeage de ses cadres çà différents postes nominatifs. Sans compter les menaces de claquer la porte de la majorité présidentielle par les responsables de la section commune II du parti de l’abeille lors de l’abondant contentieux post- communales de novembre 2016…
La situation est quasiment la même avec les plaintes du CNID-FYT contre la boulimie et les manœuvres de déstabilisation orchestrées contre lui à Ségou par des cadres du RPM comme le député Abidine Koumaré. Lesquelles manœuvres avaient conduit à barrer la route de l’Hémicycle à Me Mountaga Tall (CNID) à et à Dramane Dembélé(ADEMA). Idem pour d’autres formations politiques comme YELEMA, qui a fini par rompre les amarres avecle parti présidentiel.
Tous ces comportements des responsables du RPM qui, semble-t-il, veulent s’accaparer de tout, découragent les alliés politiques les plus fidèles. Toute chose qui fait fuir certains soutiens du président IBK.