Le 29 juin dernier, des jeunes du quartier Kita-gare avaient pacifiquement protesté pour exiger la fermeture immédiate des bars et buvettes et interdire toute activité de prostitution dans leur cité. Selon eux, ces pratiques ont provoqué l’insécurité grandissante dans leur quartier, avec à la clé des assassinats.
Le préfet avait promis d’examiner la situation lors de la rencontre hebdomadaire sécuritaire. Après cette réunion, le premier responsable de l’administration de la ville a décidé de fermer, jusqu’à nouvel ordre, ces établissements décriés.
« Les bars (…) et tous les dépôts de boisson sont tous fermés comme vous le voyez », a confirmé un habitant du quartier, ajoutant que les policiers faisaient la ronde pour s’assurer de l’application stricte des mesures de l’autorité locale.
JMF/OD/MD (AMAP)