(Agence Ecofin) – Au Kenya, le gouvernement a demandé la semaine dernière au Trésor national d’imposer une taxe sur valeur ajoutée de 16 % sur les produits laitiers importés en dehors de la Communauté Est-Africaine (CEA).
Cette imposition fiscale vise notamment à protéger les producteurs locaux des importations étrangères qui plombent les prix sur le marché dans un contexte déjà marqué par une surproduction.
En dehors de cette décision, le gouvernement a également annoncé une enveloppe de 1 milliard de shillings (10 millions $) en faveur de la New Kenya Co-operative Creameries (New KCC) pour son achat de lait auprès des producteurs et la construction de deux usines laitières à Nyeri et Nyahururu.
Pour rappel, au Kenya, la production laitière est assurée à 80 % par les petits exploitants. L’industrie laitière fournit des moyens de subsistance à 1,8 million de ménages ruraux.