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KARIM DEBBECHE, PDG DU GROUPE GRANADA A PROPOS DES LICENCIEMENTS A L’HOTEL DE L’AMITIE : « C’est une décision douloureuse mais nous étions obligés de la prendre pour sauver l’entreprise »

En vue de donner des éclaircissements sur le licenciement de 66 de ses travailleurs, la direction de Laïco hôtel l’Amitié a organisé le mercredi 16 septembre 2020 une conférence de presse animée par le PDG du groupe Granada, Karim Debbèche en présence du directeur général de Libyan African Investment Compagny Laïco-Mali, Aldbea Imhamed, et de Me Aliou Abdoulaye Touré, avocat de l’hôtel de l’Amitié.

 

Selon le PDG du Groupe Granada, Karim Debbèche, quelques semaines après leur arrivée en mars 2020 à la tête de l’hôtel de l’Amitié, le Mali a enregistré ses premiers cas de Covid-19 alors que le pays était déjà confronté à une crise sécuritaire depuis 2012.

« Malgré cette crise sécuritaire, nous avons cru et nous croyons toujours au Mali à travers l’hôtel de l’Amitié de Bamako. Nous voulons contribuer au développement économique du Mali. Face aux pertes financières liées à la Covid-19, nous avons essayé de garder le maximum de nos employés. C’est à contrecœur que nous avons été obligés de licencier 66 employés sur 157. C’est une décision douloureuse mais nous étions obligés de la prendre pour sauver l’entreprise. On n’a pas eu le choix. Soit on sauve une partie du personnel, soit on licencie tout le tout le monde », a-t-il déclaré.

Le PDG du Groupe Granada a réaffirmé leur volonté de rester au Mali malgré les pertes financières qui continuent, car, dira-t-il, leur priorité c’est l’emploi, c’est de contribuer à l’essor de l’hôtellerie dans notre pays.

Aux dires de l’avocat de l’hôtel de l’Amitié, Me Aliou Abdoulaye Touré, conformément à la réglementation en vigueur au Mali, les 157 employés qui ont tous un contrat à durée indéterminée, 66 ont été licenciés pour motif économique.

« Nous avons respecté la procédure de licenciement comme le stipule l’article 35 du code du travail au Mali. Lors des rencontres avec l’inspection du travail, les travailleurs ont décidé de faire la politique de la chaise vide. A part 4 personnes, les autres ont refusé de prendre leur lettre de licenciement.

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