Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Vous voudrez bien me comprendre si, par moment, la grande émotion, qui m’habite en cette circonstance, venait à châtier ma voix. Je voudrais, en tout premier lieu, rendre grâce à Dieu, le tout puissant ; lui qui, dans son infinie mansuétude, a permis que ce jour soit.
Je voudrais, ensuite, m’incliner devant la mémoire de tous nos disparus, qui, certainement, de l’autre côté du monde veillent sur nous et, quelque part, guident nos pas.
Nous continuerons de prier pour le repos de leur âme.
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
L’histoire peut ne pas se répéter, mais peut bégayer : en effet comme par coïncidence, par un hasard des calendriers et des circonstances, le samedi 15 octobre 2011, j’avais, moi-même, ici à Sikasso, réuni à la chambre régionale de commerce et d’industrie de Sikasso des associations et clubs d’amis que j’avais, mise en place, pour soutenir une candidature à l’élection présidentielle de 2012, reportée par la suite à 2013 pour des raisons que vous savez.
Aujourd’hui, samedi 16 septembre 2017 à Sikasso, les associations diverses dont le Cercle des Alternatives maliennes pour l’émergence << C A M E Waati Sera >> les clubs des et de soutien me demandent solennellement de présenter ma candidature à l’élection présidentielle de 2018. C’est une marque indiscutable de confiance et de sympathie à mon égard ; c’est un redoutable honneur dont je mesure la portée et toutes les dimensions. C’est donc en toute connaissance de cause et pour l’espoir qu’il suscite que j’accueille votre appel.
Comme vous le savez, le processus de désignation du candidat de mon parti, l’ADEMA PASJ, est en cours. Je ne saurais, par conséquent, avoir de position définitive ici en dehors de ce processus.
Je voudrais ici, exprimer toute ma gratitude et toute ma reconnaissance à vous tous, partis politiques et société civile, venus très nombreux, de toutes les régions du Mali, du Burkina et de la Côte d’Ivoire pour être acteurs et témoins de ce moment historique.
Ma conviction profonde est que notre pays est un trésor qu’il faut préserver et conserver à tout prix. Notre trésor, c’est notre diversité ethnico-culturelle, assise sur une longue histoire commune ; c’est notre vivre ensemble dont le cousinage à plaisanterie est le socle ; c’est notre capacité de rebondir après de grandes crises.
Je crois fermement que, pour aller résolument de l’avant, nous devons faire appel à tous les enfants de ce pays, sans exclusive et où qu’ils se trouvent ; chaque fils de la nation, quel qu’il soit, avec ses défauts et surtout ses qualités, peut contribuer positivement à l’édifice national. Il nous faut un nouveau départ, et sur des bases solides. Il nous faut une nouvelle espérance.
Cette rencontre de Sikasso est aussi pour moi-même un nouveau départ, avec vous tous ici rassemblés ou représentés.
Tous ensembles pour le Mali :
• Du Nord au sud ;
• D’Est en Ouest ;
• Femmes, Jeunes et Vieux ;
• Touts ethnies confondues ;
• Paysans, Artisans, Commerçant et Industriels, Professions libérales, Société Civile, Fonctionnaires en activité ou à la retraite,
Unis dans la même ferveur et la même conviction, nous mènerons notre Pays vers un avenir de paix et de prospérité.
C’est sur cette note d’optimisme que je voudrais terminer mon Propos.
Merci mille fois !
Kalfa Sanogo
Source: info-matin