L’Association Malienne de lutte contre l’hémophilie et les autres coagulopathies ‘’AMALHEC’’ a célébrélaJournée mondiale de l’hémophilie, dont l’objectif était de faire des plaidoyers auprès des autorités et des bonnes volontés pour plus d’engagement en faveur des personnes atteintes de troubles de coagulation.
La célébrationde la journée s’est déroulée mercredi dernier au foyer des jeunes de Quinzambougou en présence du secrétairegénéral de l’AMALHEC, Djibril Sanogo, le directeur du comité scientifique, Dr Yacouba Diallo, les personnes atteintes de la maladie et autres invités.
L’hémophilie est une maladie héréditaire dont les symptômes s’appellent l’hémorragie, hématome et hémarthrose. Ces symptômes qui peuvent être de gravités variables arrivent fréquemmentparce qu’ils peuvent êtredéclenchés par les traumatismes mineurs. En vue d’attirer l’attention de la population sur l’existence des troubles de coagulation, le 17 avril est retenu chaque année comme la Journée mondiale de l’hémophilie. Ainsi en a décidé la Fédération mondiale constituée à cette fin.
Durant cette journée, les différentes associations de malades travaillent pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de troubles de coagulation. Selon le secrétaire général de l’Association au Mali, Djibril Sanogo, le thème retenu cette année à savoir ‘’Sensibilisation et Dépistage’’, invite la population à écouter, non seulement mais aussi agir autour des mamans, des épouses, et des filles touchées car, dit-il, l’hémophilie est une maladie mal comprise et souvent assimilée à la sorcellerie.« Les malades hémophiles en particulier les enfants, par la force des choses, sont mis au banc de sa société parce que mal compris, souvent traités d’enfantsgâtés, exclus de beaucoup de jeux et amusementspratiqués par leurs collègues», explique M. Sanogo.
Il a ensuite mis l’accent sur les défis à relever pour l’association que sont : l’accompagnement des plus hautes autorités sanitaires et politiques, la création des conditions favorables à une prise en charge optimale des malades, la création d’un centre de traitement de malades à l’hôpital du Mali, l’inscription de l’hémophilie sur la liste des maladies sociales, la disponibilité des produits anti- hémophiliques à assurer entres autres.
Bintou Diarra
Source: Le Challenger