L’investigation journalistique et la corruption, tel a été le thème de l’atelier organisé, du 25 au 27 mars 2014 à la Maison de la Presse, par l’Union Nationale des journalistes du Mali (UNAJOM) en collaboration avec la FAFPA. C’était sous la présidence du représentant du ministre de la communication.
Des Maliens regardent des Une de journaux à Bamako © AFP
Dans son discours d’ouverture, le président de l’UNAJOM, Ibrahim Famakan Coulibaly a défini la corruption comme étant une perversion ou le détournement d’un processus ou une interaction avec une ou plusieurs personnes dans le but pour le corrupteur, d’obtenir des avantages ou prérogatives particulières, ou pour le corrompu, d’obtenir une rétribution en échange de sa bienveillance. Selon lui, elle conduit en général à l’enrichissement personnel du corrompu ou à l’enrichissement de l’organisation corruptrice (groupe mafieux, entreprises, clubs etc.) Il a demandé l’implication et l’engagement des journalistes pour l’avenir de nos enfants. Le représentant du ministre de la communication, Madame Soumaré Fatim Keita a indiqué que la lutte contre la corruption est une volonté affichée par le chef de l’Etat. Donc, c’est un combat qui fait partir des préoccupations majeures des nouvelles autorités. Cependant, elle dira que cette lutte ne peut pas aboutir sans l’implication de la presse. Elle a donc invité la presse à s’engager du côté des autorités pour lutter contre ce phénomène. Dans son exposé, Yoro Diallo, président des journalistes de lutte contre la corruption a expliqué les conséquences qui y découlent mais aussi a donné les différents outils de lutte du phénomène sur le plan National, le rôle des journalistes et comment éradiquer le phénomène. Le deuxième thème exposé par Sadou Yattara, ancien président de la Maison de la presse a porté sur l’objectivité dans la recherche et solution par les enquêtes journalistiques en relation avec la corruption. Enfin un 3ème thème à savoir les pistes et ramifications de la corruption avec les nouvelles technologies a été exposé par Monsieur Coulibaly.
Fakara Faïnké