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Intervention en Libye : des regrets à Londres

Un rapport du Parlement britannique critique sévèrement l’intervention de la France et du Royaume-Uni à l’origine du renversement du président libyen Mouammar Kadhafi, en 2011.

colonel muammar kadhafi ancien president libye

La France avait surestimée le danger pour les civils de la réplique du régime libyen à la révolution menée par des opposants durant le Printemps arabe, selon le document.

Les auteurs de ce rapport élaboré par une commission parlementaire chargée des Affaires étrangères au Royaume-Uni reprochent au Premier ministre britannique de l’époque de n’avoir pas élaboré une stratégie cohérente de l’intervention de son pays en Libye.

L’incohérence de sa stratégie a conduit à la guerre entre plusieurs groupes armés libyens, à une crise migratoire, à des violations des droits de l’homme et à la montée en puissance du groupe Etat islamique en Afrique du Nord, selon les parlementaires.

Des factions rivales

Un porte-parole du gouvernement britannique a réagi au rapport, en faisant valoir que l’intervention de la Grande-Bretagne en Libye était soutenue par la Ligue arabe et l’ONU, deux organisations dont l’Etat libyen est membre.

La Libye a plongé dans la guerre civile après la révolution menée début 2011 par des opposants au régime de Mouammar Kadhafi, qui a été tué lors de ce soulèvement.

Aujourd’hui, le pays est dirigé par deux factions rivales, qui cherchent à contrôler les ressources pétrolières.

Les Nations unies et plusieurs pays occidentaux soutiennent le gouvernement de Tripoli et tentent faire ramener le général Khalifa Aftar dans les rangs.

Cet officier militaire supérieur et ses hommes contrôlent une bonne partie des ressources pétrolières de l’est de la Libye.

Source: BBC Afrique

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