Lors du tête-à-tête entre le président américain et son homologue russe à Hélsinki, le 16 juillet dernier, le locataire de la Maison-Blanche a nié toute ingérence des Russes dans la campagne américaine de 2016. Suite à moult remous, même au sein de son propre parti, M. Trump rectifie le tir.
S’il est vrai qu’une fois n’est pas coutume, il est clair que le président américain a une fois de plus montré au monde entier, combien de fois, il est indécis. Un chef d’État qui se tient à la face du monde pour soutenir que sa langue a fourché lorsqu’il a voulu dire que les Russes sont bels et biens impliqués dans la campagne électorale de 2016, est vraiment un président qui prend son peuple et le monde entier comme des hommes et des femmes n’ayant pas la tête sur les épaules. « J’accepte les conclusions de nos services de renseignement selon lesquels la Russie a interféré dans l’élection de 2016 », a soutenu finalement Trump le mardi dernier. Toutefois, il a tenu à préciser que cette ingérence n’a eu aucun impact sur les résultats du scrutin remporté par les républicains.
Rappelons qu’à la date du 16 juillet lors de son entrevue avec Poutine, Trump soutenait : « Le président Poutine vient de me dire que ce n’était pas la Russie. Je ne vois pas pourquoi ce le serait. » Oublier de mettre la négation, voilà l’excuse du milliardaire américain. La phrase devrait plutôt se prononcer : « Je ne vois pas de raison pour laquelle cela ne sera pas la Russie ».
Il était clair que le président des États-Unis d’Amérique fait demi-tour si nous savons que ses propos ont provoqué une vague de protestations au sein de la classe politique américaine aussi bien du côté des démocrates que celui des républicains.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays