Casablanca souffre de pollution, d’embouteillages chroniques et d’un déficit de transports en commun. Dans la capitale économique marocaine, les ambitions affichées depuis les années 2000 et les chantiers lancés ces derniers mois se heurtent aujourd’hui à une multiplication des plans et des acteurs.
« Mieux vaut tard que jamais », est en substance ce que pensent un certain nombre d’automobilistes qui empruntent le nouveau pont à haubans de Sidi Maârouf, dans la périphérie casablancaise. Les travaux terminés, le pont a été ouvert à la circulation vendredi 10 mai. Coût du projet : environ 668 millions de dirhams (62 millions d’euros).
L’ouvrage se trouve à quelques minutes en voiture du « nœud A », l’échangeur situé à proximité du siège du géant mondial des phosphates OCP. La circulation dans le sud de la capitale économique, souvent chaotique, est donc censée se fluidifier, bien que des automobilistes et des médias nationaux pointent déjà certains manques et critiquent les choix opérés.
JA