Dans le cadre de sa tournée dans la région de Sikasso, le Président de la République a inauguré le pont de Kouoro Barrage, réalisé par le groupe d’entreprise, Mid Night Sun (MNS) et COVEC Mali, pour un montant de plus 2,088 milliards de F CFA. Ce pont réalisé entre Sikasso et Koutiala sur la RN 11 entre dans le cadre du Programme d’aménagement d’infrastructures routières structurantes, initié par le Gouvernement malien. Il remplace le pont métallique sur le Bafing, à Kouoro dont la réalisation remonte dans les 1963. Ce pont n’avait pas été conçu pour supporter le trafic croissant entre Koutiala et Sikasso. Ce pont est long de 81 mètres de longueur et 7 mètres de largeur. Après la coupure du ruban par le Président de la République, nous avons tendu notre micro au Directeur de Cabinet du PDG de l’entreprise MNS, Komi Edem Kouassi qui nous donne des précisions sur la réalisation de cette importante infrastructure.
« C’est une entreprise qui a été créée en mai 1996, qui s’est lancée dans la construction des infrastructures en termes de bâtiment. Ensuite qui s’est spécialisé en hydro-agricole et depuis quelques années, nous sommes lancés dans le bain dans les grands travaux routiers. Actuellement, nous sommes au Togo comme une entreprise qui fait référence dans ce domaine.
Avant d’arriver au Mali, nous sommes allés faire nos preuves dans d’autres pays notamment le Burkina Faso, le Benin et le Niger. Aujourd’hui, nous sommes au Mali avec notre partenaire COVEC et nous avons réalisé ce pont avant la consommation du délai imparti.
Quand nous avions entendu l’appel d’offre au Mali pour la construction de ce pont, nous sommes rapprochés l’un de l’autre pour voir si on peut aller ensemble dans l’appel d’offre et déposé une offre. Ce qui a été ait de façon collégiale et nous nous sommes mis ensemble pour réaliser cet ouvrage. Nous avons apporté à COVEC en termes d’ouvrier, en termes de personnelle clé, de personnelles d’encadrement, d’ingénieur spécialiser dans la réalisation de ces genres d’ouvrages.
Depuis 1996, si nous n’étions pas solides et si nous n’avons pas acquis de l’expérience nous aurons peut-être disparus des écrans. Vous savez que les sociétés de BTP, ce n’est pas facile d’exister dans ce genre de domaine.
Je pense que c’est un coup d’essai avec COVEC et nous essayerons de se positionner sur d’autre projet au Mali. Je crois que le Mali comme le Togo et nombreux pays sont en construction, donc il faut nécessairement que ces genres d’entreprises se mettent en place dans nos pays. Qu’on ne fasse pas nécessairement appelle à des entreprise européennes et américaine pour venir construire chez nous, nous avons les compétences et les expériences ».
Propos recueillis par notre envoyé spécial