Effectivement les femmes ont marché sur notre langue. Parce que c’est une lutte que nous avons entamée depuis longtemps. On a toujours demandé l’application du talion, c’est-à-dire, la peine de mort. Mais malheureusement, les autorités, par une ruse, ont adopté ce qu’on appelle un moratoire. Chaque cinq ans, reconductible. Donc, c’est une manière de l’abolir sans le dire. Donc quand les femmes désirent marcher pour l’application de la peine de mort, je devais être au premier rang. C’est la raison pour laquelle je suis là.
Après cette marche, je souhaite que les autorités s’assument. Que le moratoire là soit suspendu et qu’on procède vraiment à l’application. Dans tout pays développé, le Japon n’est pas démocratique ; les Etats-Unis est un pays démocratique, mais dans tous ces pays, quand tu tues, on te tue. C’est ça, et le Coran l’a dit. Bref, nous voulons après ici, que les autorités adoptent l’application de la peine de mort. Sinon la peine de mort existe dans l’arsenal juridique malien. Mais on dévie toujours par des ruses. Là, c’est une lutte commune, donc ensemble nous la gagnerons.
Source: Le Républicain