Dans le cadre de la célébration du 5 octobre, Journée mondiale de l’enseignant, le président de la République a reçu les syndicats de l’éducation, samedi dernier à Koulouba. IBK a profité de la rencontre pour rassurer les enseignants qu’aucune de leurs revendications ne sera désormais laissée de côté.
Célébrée chaque année le 5 octobre depuis 1994, la Journée mondiale de l’enseignant commémore la signature de la recommandation OIT/Unesco concernant la condition du personnel enseignant de 1966.
Cette recommandation fixe les critères de référence relatifs aux droits et aux responsabilités des enseignants ainsi que les normes fixant leur formation initiale et continue, leur recrutement, leur emploi et les conditions d’enseignement et d’apprentissage.
La recommandation concernant les conditions du personnel enseignant de l’enseignement supérieur, adoptée en 1997, complète la recommandation de 1966 pour y adjoindre le personnel de recherche et d’enseignement de l’enseignement supérieur.
A l’instar des autres pays, notre pays n’est pas resté en marge de la célébration de l’édition 2019 placée sous le thème : “Jeunes enseignants : l’avenir de la profession”. Contrairement aux précédentes éditions, le président de la République a personnellement tenu à rencontrer les enseignants durant cette journée symbolique au palais présidentiel.
Ce signe de considération présidentielle envers le personnel enseignant intervient au moment où le Collectif des syndicats de l’éducation menace de perturber l’année scolaire 2019-2020 si ses revendications ne sont pas prises en compte.
Les syndicats signataires du 15 octobre 2016 demandent l’exécution correcte du procès-verbal de conciliation, signé le 18 mai 2019, entre le gouvernement et les syndicats signataires. Les syndicats exigent aussi la prise en charge des enseignants régis par la loi n°2018-007 du 16 janvier 2018 à la majoration intervenue sur la grille du statut général.
Cependant, la rencontre entre le président IBK et les enseignants semble avoir porté fruit. Le président de la République a personnellement rassuré les syndicats que le gouvernement fera un effort pour satisfaire les revendications des enseignants.
“Soyez convaincus qu’aucun de vos soucis ne sera laissé de côté. Ni ceux qui figurent dans les cahiers de doléances souvent chargés, ni ceux non exprimés et qui sont d’ordre pédagogique. Je puis vous assurer que ce langage n’est ni opportunisme ni démagogie. J’engage le Premier ministre et les ministres en charge du secteur, avec l’accompagnement bien reconnu de tous les acteurs et partenaires, afin que soit progressivement redonné à l’enseignant sa valeur historique”, a déclaré le chef de l’Etat.
Le président de la République a reconnu des injustices envers les enseignants : “N’est pas éducateur ou enseignant qui le veut. Il faut le vouloir, il faut l’aimer et il faut le mériter ! Je reconnais avec vous, Monsieur le ministre, Monsieur le responsable de la commission d’organisation, que trop souvent, l’enseignant a été laissé au bord de la route de la prospérité et souvent même de la dignité. La société ne lui accorde pas la reconnaissance qu’il mérite”.
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