La Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence n’entend plus cautionner les mauvaises habitudes dans le transport du pain et de la viande. Elle se propose de lutter farouchement contre ces pratiques, par une sensibilisation accrue des acteurs du secteur. L’information a été donnée le vendredi 19 avril 2013 par le tout nouveau Directeur Général, Modibo Keïta, au cours d’une conférence de presse tenue à la DNCC.
A peine nommé, le nouveau Directeur Général de la DNCC est déjà à l’œuvre. Il a rencontré vendredi dernier la presse pour préciser ses intentions. Conformément à ses missions régaliennes de protection des consommateurs, la DNCC version Modibo Keïta, veut s’attaquer à certaines pratiques qui mettent en danger la vie des consommateurs.
Ces pratiques ont pour nom les conditions de transport du pain et de la viande, qui tuent les consommateurs à petit feu par la consommation de produits impropres. Pour relever ce défi, la DNCC veut jouer d’abord sur la carte de la sensibilisation. C’est dire que si la sensibilisation ne produisait pas d’effet, la DNCC se réserverait le droit d’appliquer la loi dans toute sa rigueur, pour le bien-être des consommateurs. D’où la rencontre que la DNCC a eu déjà avec les différents intervenants du secteur. Ce contact a permis, selon Modibo Keïta, aux boulangers et aux bouchers, principaux concernés par la démarche, de prendre la mesure des dangers. Il a donc été décidé la mise en place d’une Commission de réflexion qui va approfondir le débat sur les solutions alternatives.
La rencontre a aussi permis de comprendre que notre pays ne disposait pas de véhicules appropriés pour assurer le transport de ces produits de grande consommation dans des conditions hygiéniques respectables. Pour parer au plus pressé, les revendeurs de pain et de viande se sont engagés à utiliser des sacs en plastiques bien propres, en attendant des moyens plus adaptés de transport hygiénique, comme les camions frigorifiques par exemple.
Yaya Samaké